Le patrimoine africain 2019
Akram Abdi
Fév/Mars 2019
Fév/Mars 2019
Un événement très anticipé par les élèves et le personnel a eu lieu le 27 février 2019 au Collège français, le patrimoine africain. Ce spectacle annuel dont le but était de célébrer la diversité et la culture africaine a lieu vers la fin du mois de février, le mois de l’histoire des noirs.
Cette année, comme les années précédentes d’ailleurs, ce sont en majorité les élèves de la 12e année qui se sont chargé de l’organisation et de l'exécution de ce spectacle. Les élèves qui ont entrepris la tâche difficile d’organiser un spectacle de cette magnitude sont Laïka Macali, Yasmine Hadid, Katia Ali, et Chrystal St-Cyr.
« La tâche la plus difficile était d’avoir tout le monde, plus de 30 personnes à la même place en même temps » a dit Katia, ministre de la culture.
Ce spectacle inclut des activités de danse, chansons ainsi que des scénettes. Lors du spectacle, les élèves ont présenté des petites scénettes qui représentaient les accomplissements historiques des noirs ainsi que la souffrance et les injustices vécues. Yasmine avait le rôle de narratrice pour cette partie du spectacle.
« L’objectif du spectacle était de montrer la complexité de la culture africaine » a dit Yasmine.
« Nous devons faire la recherche pour bien présenter les faits lors du spectacle » a dit Laika.
À la fin du spectacle, il y a eu un défilé de mode ouvert aux élèves et membres du personnel de l’école afin de leur donner l’occasion de montrer leurs vêtements traditionnels. Katia a dit qu’il était impératif d’inclure tout le monde dans la célébration du patrimoine.
C’est grâce à non seulement les organisatrices, mais aussi à l’animateur culturel Clément Moudiongui, l’équipe technique, ainsi que les participants que ce projet a eu un grand succès. Le spectacle du patrimoine africain au Collège français représente d’ailleurs un moyen qui permet de promouvoir l’inclusivité et la tolérance. La tradition continuera à accomplir cet objectif.
Nous reconnaissons les efforts déployés par les danseurs, les chanteurs et les acteurs. En outre, un grand remerciement aux organisatrices et aux membres du personnel pour leurs efforts !
ENTREVUE AVEC MARTINE BATANIAN, AUTEURE-CONSEIL DU CONCOURS MORDUS DES MOTS
Tulika Naithani
Janvier 2019
Janvier 2019
Née à Victoriaville, de parents arméniens, Martine Batanian est l'auteure du roman Clinique et du recueil de nouvelles Embâcle. Elle a été lauréate du prix littéraire Émergence de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, et finaliste au Prix du livre d’Ottawa et au Prix littéraire Trillium. Madame Batanian est détentrice d’un baccalauréat en journalisme et d’une maîtrise en création littéraire. Elle travaille désormais comme rédactrice-réviseure et traductrice. Elle offre également des ateliers de création littéraire aux adolescents et aux adultes. Fascinée par ses réalisations et sa passion, je lui ai posé quelques questions lorsqu'elle est venue au Collège français…
Quel auteur admirez-vous depuis l’enfance?
Je n’ai pas été fidèle à un auteur ou une auteure depuis l’enfance. Petite, j’étais une grande amatrice des livres de la Comtesse de Ségur. À l’adolescence, j’aimais la poésie de Verlaine, Baudelaire et Rimbaud, et les romans de Colette et de Marguerite Duras. C’est au début de la vingtaine que j’ai fait la rencontre de Christine Angot et de Louise Dupré, qui ont vraiment changé ma vie. Leurs styles sont très différents, mais chacune m’a donné la permission d’être moi-même dans l’écriture.
Où obtenez-vous vos idées quand vous commencez à écrire un roman?
Je m’inspire de ma vie et de celles des gens qui m’entourent. Dans Embâcle, publié au début de ma trentaine, je m’intéressais à mes origines arméniennes, que je connaissais peu, et à la transmission intergénérationnelle. Dans Clinique, écrit à la fin de ma trentaine, c’est le désir d’enfant qui prévaut.
Quel conseil donneriez-vous à de jeunes auteurs?
De croire en eux, de travailler fort et de persévérer envers et contre tous. Une lettre de refus d’un concours, d’une revue littéraire ou d’un éditeur ne devrait pas nous faire arrêter de travailler si nous souhaitons véritablement écrire. Ni les commentaires moins flatteurs de nos amis ou de notre famille. La confiance est constamment à reconstruire, c’est normal. Ne vous écartez pas trop du chemin que vous croyez être le vôtre.
Avez-vous déjà pensé à écrire sous un pseudonyme?
Oui, j’y ai souvent pensé, et je le ferai peut-être jour. Surtout pour éviter de blesser des gens qui pourraient se reconnaître dans mes livres.
Comment choisissez-vous les noms de vos personnages?
Je perds beaucoup de temps à trouver des prénoms qui m’apparaissent justes. J’y arrive à force de recherche étymologique, de souvenirs de certaines de mes rencontres. Le lecteur n’a généralement pas conscience de tout ce qu’il y a derrière un prénom, mais c’est important pour moi de les choisir avec soin.
Au fil des ans, qu’est-ce qui s’est amélioré significativement dans votre écriture?
Surtout grâce à mes études à la maîtrise en création littéraire et à mon directeur, le poète René Lapierre, j’ai appris à prendre le temps d’écouter ma voix : ma voix dans l’écriture, qui peut être différente de celle que j’utilise dans la vie de tous les jours, en public. C’est une voix qui vient des tripes. C’est cette voix que j’aime retrouver dans mes lectures, et c’est quand j’arrive à écrire avec elle que j’ai vraiment l’impression d’aller au bout de moi-même.
Une entrevue avec Saatia Khan, l’actrice derrière Mme Ramo
Claire Rosienski-Pellerin
Avril/Mai 2018
Avril/Mai 2018
Saatia est une élève de huitième année au Collège français. Elle a développé une passion pour le théâtre à travers le club de théâtre de Cf, dont elle fait partie depuis deux ans. La première année, elle a interprété le personnage d’Alban dans la pièce Erreur des Pompes Funèbres en votre faveur de Jean-Pierre Martinez, et cette année, Saatia a joué le rôle de Mme Ramo dans la pièce Sale Attente de Franck Didier. Afin d’en apprendre davantage au sujet de Saatia et de sa passion, je lui ai posé quelques questions…
As-tu déjà fais du théâtre avant le club de théâtre ? Si oui, quoi ? Sinon, qu’est-ce qui t’a poussé à faire partie du club de théâtre ?
Je n'ai pas fait du théâtre comme tel, mais j'ai fait des petits matchs d’improvisation dans mon école primaire. Avant de faire partie du club, j’avais vu quelques pièces de théâtre et je me demandais toujours comment ils se préparaient et ce qui se passait derrière les coulisses (costumes et décors).
Peux-tu comparer ton expérience avec le club de théâtre l’an dernier avec celle de cette année ? En quoi c’était différent/pareil ?
L'année dernière, le lien entre les comédiens était moins fort. Cette année, nous avions une meilleure relation entre nous ce qui a amélioré la performance.
Qu’est-ce que tu as le plus/moins aimé de ton expérience avec le club de théâtre ?
J'ai énormément aimé pratiquer avec tous les comédiens en travaillant fort autant que de rire et s'amuser. Les moments passés ensemble étaient exceptionnels. À la fin de chaque performance, je me sentais comme si tout était possible. Les compliments et applaudissements m’ont rendue très heureuse et fière!
Entre Alban et Mme Ramo, quel personnage as-tu préféré jouer ? Lequel t’a lancé des défis ?
J'ai adoré jouer les deux, mais j’ai préféré jouer Mme Ramo parce qu’elle exagérait chaque petite émotion et mouvement (ce qui était super amusant à faire). Je trouve que le rôle d’Alban m’a lancé le plus de défis, car c'était ma première fois de participer dans une pièce de théâtre et je n'avais pas beaucoup d'expérience.
Pourquoi as-tu choisi d’interpréter le rôle de Mme Ramo et/ou d’Alban ?
J'ai choisi le rôle de Mme Ramo parce que c'était un personnage complètement différent de celui d’Alban. J'aime toujours essayer de nouvelles choses donc je ne voulais pas avoir un rôle similaire à celui de l’an passé.
Qu’est-ce que ton expérience avec le club de théâtre t’a fait réaliser? As-tu appris de nouvelles choses ?
Grâce à cette expérience, je me suis rendu compte qu'en travaillant fort pour ce que tu veux accomplir, tu peux y arriver.
Si tu avais un conseil à donner à quelqu’un qui aimerait bien faire du théâtre, ça serait quoi ?
N’ai pas peur de ce que les gens vont penser de toi parce qu’à la fin, c'est juste un personnage que tu joues, pas toi.
Quel(s) moment(s) as-tu le plus préféré dans la pièce ?
J’ai préféré les moments où je me battais avec Sofi (Mme Gallois) et Julia (Mme Blondin) parce que ça m’a permis de faire des choses que je ne ferais pas normalement et c'était amusant. J’ai aussi bien aimé quand je me déplaçais dans le public, car c'était drôle de voir les visages surpris des gens.
Qu’est-ce que tu aimes le plus chez Mme Ramo ?
Elle ne se préoccupe pas du tout de ce que les autres pensent. Elle fait n'importe quoi pour avoir son rendez-vous ce qui rend la pièce amusante.
Si tu avais pu jouer un autre personnage dans Sale attente, ça serait qui ?
Ça serait Mme Blondin, car elle est souvent en colère. J'aime vraiment jouer des personnages qui se fâchent et je crois que c'est principalement, car dans la vie de tous les jours, je ne suis pas souvent fâchée. J'aime vraiment jouer des personnages qui me donnent cette liberté.
Quels sont tes plans pour l’an prochain (concernant le théâtre) ? Aimerais-tu continuer avec le club de théâtre ?
Oui j'aimerais vraiment faire partie du club de théâtre l’an prochain. Ça m'a beaucoup appris, c’est une expérience que je n'oublierais jamais et que j'aimerais vivre encore.
Pendant la fin de semaine du 7 au 9 avril, plus de 90 élèves provenant d’écoles secondaires du conseil scolaire Viamonde, incluant plus de 20 élèves du Collège Français, se sont réunis à l’école Toronto-Ouest pour faire partie du festival de musique annuel Monde Le Son, un festival qui donne l’opportunité aux élèves de partager leurs talents musicaux, assister à des performances d’artistes professionnelles, ainsi que de faire des ateliers de musique tout dans l’esprit de la francophonie.
Pour le festival, il y avait trois groupes d’étudiants : ceux qui participaient aux ateliers de musique, ceux qui faisait des ateliers de DJ, et ceux qui faisait partie de l’équipe de média (chargé de photographier l’évènement et de partager des détails sur Twitter). Les élèves sont arrivés à Toronto-Ouest vendredi soir, où ils ont participé à des activités d’introductions et ont eu un repas. Plus tard, ils ont fait partie de la cérémonie d’ouverture où toutes les délégations d’élèves ont été introduites. Ils se sont ensuite installés dans l’auditorium pour assister au spectacle des musiciens Canadiens Pat Pharand, Julie-Kim Beaudry, Le R, et le parrain du festival : le groupe Raffy. Les étudiants sont revenus tôt le lendemain pour une journée chargée ; des ateliers de musique (que ça soit pour la découverte ou le perfectionnement d’un instrument), des ateliers de DJ, des activités pour les élèves médias, le « soundcheck », des performances des élèves, et finalement, une danse pour terminer la soirée. Il y avait aussi des performances d’élèves le dimanche matin, ainsi qu’une remise de prix pour certains. Il y avait des ateliers dans chaque domaine de la musique, que ce soit pour la percussion vocale, la guitare, ou bien la présence scénique. Ces ateliers ont été donné par divers artistes qui étaient contents de partager des conseils et aider les élèves à développer leurs compétences musicales. Un élève du Collège Français, Timothy Dong, a partagé ces expériences « J’ai beaucoup aimé le festival, mon atelier préféré était la percussion vocale avec Clément, et j’ai beaucoup aimé la nourriture. Je crois que c’était une bonne opportunité de rencontré d’autres artistes et j’ai hâte d’y retourner l’année prochaine ».
Le festival avait comme but de « partager, apprendre et célébrer la richesse de la musique francophone » et les élèves qui ont participé ont beaucoup appris, se sont améliorés en musique et ont pu rencontrer d’autres artistes du conseil pendant ces trois jours. Ce n’était que la deuxième édition du festival et ça a été un weekend mémorable pour tous les élèves, enseignants, organisateurs et musiciens qui ont contribué. Pour terminer la fin de semaine, le groupe de musiciens du Collège Français (Ariana, Eli, Colin, Timothy, et Bijan) ont remporté un prix de coup de cœur pour leur performance le samedi soir !
Pour le festival, il y avait trois groupes d’étudiants : ceux qui participaient aux ateliers de musique, ceux qui faisait des ateliers de DJ, et ceux qui faisait partie de l’équipe de média (chargé de photographier l’évènement et de partager des détails sur Twitter). Les élèves sont arrivés à Toronto-Ouest vendredi soir, où ils ont participé à des activités d’introductions et ont eu un repas. Plus tard, ils ont fait partie de la cérémonie d’ouverture où toutes les délégations d’élèves ont été introduites. Ils se sont ensuite installés dans l’auditorium pour assister au spectacle des musiciens Canadiens Pat Pharand, Julie-Kim Beaudry, Le R, et le parrain du festival : le groupe Raffy. Les étudiants sont revenus tôt le lendemain pour une journée chargée ; des ateliers de musique (que ça soit pour la découverte ou le perfectionnement d’un instrument), des ateliers de DJ, des activités pour les élèves médias, le « soundcheck », des performances des élèves, et finalement, une danse pour terminer la soirée. Il y avait aussi des performances d’élèves le dimanche matin, ainsi qu’une remise de prix pour certains. Il y avait des ateliers dans chaque domaine de la musique, que ce soit pour la percussion vocale, la guitare, ou bien la présence scénique. Ces ateliers ont été donné par divers artistes qui étaient contents de partager des conseils et aider les élèves à développer leurs compétences musicales. Un élève du Collège Français, Timothy Dong, a partagé ces expériences « J’ai beaucoup aimé le festival, mon atelier préféré était la percussion vocale avec Clément, et j’ai beaucoup aimé la nourriture. Je crois que c’était une bonne opportunité de rencontré d’autres artistes et j’ai hâte d’y retourner l’année prochaine ».
Le festival avait comme but de « partager, apprendre et célébrer la richesse de la musique francophone » et les élèves qui ont participé ont beaucoup appris, se sont améliorés en musique et ont pu rencontrer d’autres artistes du conseil pendant ces trois jours. Ce n’était que la deuxième édition du festival et ça a été un weekend mémorable pour tous les élèves, enseignants, organisateurs et musiciens qui ont contribué. Pour terminer la fin de semaine, le groupe de musiciens du Collège Français (Ariana, Eli, Colin, Timothy, et Bijan) ont remporté un prix de coup de cœur pour leur performance le samedi soir !