CHAQUE GOUTTE COMPTE...
Yasmine Hadid
Avril/Mai 2019
Avril/Mai 2019
L’eau est une denrée de plus en plus rare. Elle est à la base de plusieurs activités et processus, à la fois pour les êtres humains et l’environnement. Les gouvernements et les pouvoirs publics nous incitent à rationnaliser sa consommation. Or, la population mondiale a triplé au bout de quelques décennies, et la demande en eau est devenue six fois plus grande. À l’avènement du 21e siècle, la crise de l’eau a pris une ampleur alarmante. De nombreux pays n’ont pas accès à l’eau potable, ce qui entrave leur développement. D’autres en ont de trop, et leur gestion laisse à désirer.
Avant de pouvoir analyser la crise de l’eau et ses causes, il faut savoir ce qu’est l’eau douce. L’eau douce est de l’eau qui est tellement faible en sel qu’elle peut être consommée (eau potable). Elle se trouve dans les rivières, les glaciers, les tourbières et, les nappes souterraines. Elle est essentielle à la survie de la population mondiale. Les glaciers contiennent 68,7% de l’eau douce de la Terre. Ces icebergs sont formés par la neige accumulée qui n’a pas fondue. Elle ne contient pas beaucoup de matières solides dissoutes (sel, métaux, éléments nutritifs). La vapeur créée par l’évaporation des eaux marines et terrestres, les précipitations atmosphériques, la condensation et la transpiration des plantes et animaux sont des processus naturels qui libèrent de l’eau douce. Cette eau rejoint éventuellement les rivières, les lacs, les nappes souterraines et les fleuves.
Il est important de noter qu’une partie de l’eau douce ne peut pas être directement consommée. Cette partie représente 99,1% de l’eau douce qui se trouve sur Terre. Sous la terre, il y a 100 fois plus d’eau douce que dessus. Ainsi, l’accès direct à l’eau douce devient difficile dans les pays moins avancés (où 97% des habitants n’ont pas d’eau potable, et sont donc obligés de boire l’eau des lacs et rivières). Ce problème affecte non seulement les humains, mais les plantes et les animaux. Les organismes qui se trouvent dans les écosystèmes dépendent de l’eau, non seulement pour leur nutrition et leur survie, mais aussi pour les processus naturels qu’effectuent les nombreuses plantes qui s’y trouvent.
Le stress hydrique survient quand la demande en eau d’un pays dépasse les ressources qui y sont disponibles pendant une période de temps spécifique, ou lorsque la qualité de l’eau est mauvaise. Ce phénomène affecte la quantité de l’eau (en asséchant les rivières et en entraînant la surexploitation des eaux souterraines) mais aussi sa qualité, en causant de la pollution, de l’intrusion saline (ce qui mène à la contamination des sources d’eau potable) et l’eutrophisation (accumulation excessive de nutriments dans un habitat terrestre ou aquatique).
Les êtres humains utilisent l’eau à des fins domestiques, mais cette consommation ne représente qu’une petite partie de la consommation totale. On peut croire que ce sont seulement les pays pauvres qui sont touchés par la crise de l’eau, mais, en fait, cette crise concerne tout le monde. Selon le Fonds mondial pour la nature, la crise de l’eau affecte plus les pays prospères, en raison de leur consommation excessive d’eau. Certaines recherches ont trouvé que nous sommes très proches de la limite d’eau que nous pouvons utiliser. D’autres indiquent que nous l’avons même dépassé.
En fait, la surpopulation est un état de démographie qui s’explique par un grand nombre de personnes qui ne fait qu’augmenter, dans une région spécifique, alors que ses ressources sont limitées et ne sont pas capables de soutenir beaucoup d’habitants. L’ONU prédit que d’ici 2050, la population mondiale pourrait dépasser les 9 milliards. Chaque année, plus de 80 millions d’habitants s’ajoutent à la population mondiale, ce qui est surtout amplifié par l’amélioration de la qualité de vie dans les pays émergeants. La demande en eau augmente avec la population. Mais s’il y a plus de personnes sur Terre, on aura besoin de plus de nourriture, ce qui exige de grandes quantités d’eau. Pour fabriquer un kilo de blé, il faut jusqu’à 2000 litres d’eau, et un kilo de viande, 20 000 litres d’eau. Les besoins en eau augmentent de 64 milliards de mètres cubes chaque année, (2 millions de litres chaque seconde). On peut ainsi voir que la gestion des ressources d’eau devient très difficile avec l’explosion démographique. Les réserves d’eau deviennent de plus en plus petites avec l’augmentation de la population.
Il y a plusieurs manières de résoudre la crise de l’eau, mais la plus évidente serait de trouver une façon de mieux gérer l’eau. Nous, qui avons accès à l’eau un peu trop facilement et qui n’avons jamais vécu une pénurie d’eau, pensons que c’est quelque chose de naturel. Il faut déjà pouvoir reconnaître que nous sommes chanceux. Dans des régions urbaines comme Toronto, la consommation d’eau va continuer à augmenter. Il est primordial que nous consommions seulement une quantité d’eau qui est nécessaire. On pourrait aussi mieux collecter l’eau de pluie (l’eau dite « verte »). Elle est emmagasinée dans la terre, et est la principale source d’eau pour les écosystèmes naturels et l’agriculture non irriguée, qui est responsable de la production de 60 % de la nourriture, mondialement. Par ailleurs, il faudrait améliorer la façon dont les agriculteurs font leur travail. L’agriculture consomme 70% de l’eau, à l’échelle mondiale. La production agricole va sûrement doubler d’ici quelques années. Il faut donc produire plus avec moins d’eau. Finalement, les fuites doivent être réparées, et il faut en prévenir d’autres. Il faut s’informer, de façon à pouvoir sensibiliser et informer les autres. On peut commencer par parler à ses amis ou sa famille.
À la suite des recherches qui j’ai faites, je réalise que cette crise ne peut pas se limiter aux seules considérations démographiques. Je pense en effet que les problèmes d’attitude et de comportement sont au cœur du phénomène. Quand on avance, par exemple, que le réchauffement climatique aggrave la pénurie d’eau, nous oublions de souligner notre rôle en tant que consommateurs dans ce réchauffement. Il ne faut pas ignorer non plus que la répartition de l’eau sur terre est déjà à l’origine inégale. Ces inégalités influent sur la quantité d’eau potable par région.
Somme toute, la crise de l’eau a plusieurs dimensions : géographique, économique, sociale et politique. Pour pouvoir la résoudre un jour, nous devons adopter une approche globale en partant du principe que l'accès à l'eau douce pour tous est un droit primordial et universel.
Il est important de noter qu’une partie de l’eau douce ne peut pas être directement consommée. Cette partie représente 99,1% de l’eau douce qui se trouve sur Terre. Sous la terre, il y a 100 fois plus d’eau douce que dessus. Ainsi, l’accès direct à l’eau douce devient difficile dans les pays moins avancés (où 97% des habitants n’ont pas d’eau potable, et sont donc obligés de boire l’eau des lacs et rivières). Ce problème affecte non seulement les humains, mais les plantes et les animaux. Les organismes qui se trouvent dans les écosystèmes dépendent de l’eau, non seulement pour leur nutrition et leur survie, mais aussi pour les processus naturels qu’effectuent les nombreuses plantes qui s’y trouvent.
Le stress hydrique survient quand la demande en eau d’un pays dépasse les ressources qui y sont disponibles pendant une période de temps spécifique, ou lorsque la qualité de l’eau est mauvaise. Ce phénomène affecte la quantité de l’eau (en asséchant les rivières et en entraînant la surexploitation des eaux souterraines) mais aussi sa qualité, en causant de la pollution, de l’intrusion saline (ce qui mène à la contamination des sources d’eau potable) et l’eutrophisation (accumulation excessive de nutriments dans un habitat terrestre ou aquatique).
Les êtres humains utilisent l’eau à des fins domestiques, mais cette consommation ne représente qu’une petite partie de la consommation totale. On peut croire que ce sont seulement les pays pauvres qui sont touchés par la crise de l’eau, mais, en fait, cette crise concerne tout le monde. Selon le Fonds mondial pour la nature, la crise de l’eau affecte plus les pays prospères, en raison de leur consommation excessive d’eau. Certaines recherches ont trouvé que nous sommes très proches de la limite d’eau que nous pouvons utiliser. D’autres indiquent que nous l’avons même dépassé.
En fait, la surpopulation est un état de démographie qui s’explique par un grand nombre de personnes qui ne fait qu’augmenter, dans une région spécifique, alors que ses ressources sont limitées et ne sont pas capables de soutenir beaucoup d’habitants. L’ONU prédit que d’ici 2050, la population mondiale pourrait dépasser les 9 milliards. Chaque année, plus de 80 millions d’habitants s’ajoutent à la population mondiale, ce qui est surtout amplifié par l’amélioration de la qualité de vie dans les pays émergeants. La demande en eau augmente avec la population. Mais s’il y a plus de personnes sur Terre, on aura besoin de plus de nourriture, ce qui exige de grandes quantités d’eau. Pour fabriquer un kilo de blé, il faut jusqu’à 2000 litres d’eau, et un kilo de viande, 20 000 litres d’eau. Les besoins en eau augmentent de 64 milliards de mètres cubes chaque année, (2 millions de litres chaque seconde). On peut ainsi voir que la gestion des ressources d’eau devient très difficile avec l’explosion démographique. Les réserves d’eau deviennent de plus en plus petites avec l’augmentation de la population.
Il y a plusieurs manières de résoudre la crise de l’eau, mais la plus évidente serait de trouver une façon de mieux gérer l’eau. Nous, qui avons accès à l’eau un peu trop facilement et qui n’avons jamais vécu une pénurie d’eau, pensons que c’est quelque chose de naturel. Il faut déjà pouvoir reconnaître que nous sommes chanceux. Dans des régions urbaines comme Toronto, la consommation d’eau va continuer à augmenter. Il est primordial que nous consommions seulement une quantité d’eau qui est nécessaire. On pourrait aussi mieux collecter l’eau de pluie (l’eau dite « verte »). Elle est emmagasinée dans la terre, et est la principale source d’eau pour les écosystèmes naturels et l’agriculture non irriguée, qui est responsable de la production de 60 % de la nourriture, mondialement. Par ailleurs, il faudrait améliorer la façon dont les agriculteurs font leur travail. L’agriculture consomme 70% de l’eau, à l’échelle mondiale. La production agricole va sûrement doubler d’ici quelques années. Il faut donc produire plus avec moins d’eau. Finalement, les fuites doivent être réparées, et il faut en prévenir d’autres. Il faut s’informer, de façon à pouvoir sensibiliser et informer les autres. On peut commencer par parler à ses amis ou sa famille.
À la suite des recherches qui j’ai faites, je réalise que cette crise ne peut pas se limiter aux seules considérations démographiques. Je pense en effet que les problèmes d’attitude et de comportement sont au cœur du phénomène. Quand on avance, par exemple, que le réchauffement climatique aggrave la pénurie d’eau, nous oublions de souligner notre rôle en tant que consommateurs dans ce réchauffement. Il ne faut pas ignorer non plus que la répartition de l’eau sur terre est déjà à l’origine inégale. Ces inégalités influent sur la quantité d’eau potable par région.
Somme toute, la crise de l’eau a plusieurs dimensions : géographique, économique, sociale et politique. Pour pouvoir la résoudre un jour, nous devons adopter une approche globale en partant du principe que l'accès à l'eau douce pour tous est un droit primordial et universel.
Pourquoi le recyclage peut parfois prêter à confusion
Laïka Macali
Avril/Mai 2019
Avril/Mai 2019
Il devient de plus en plus évident que les gens sont entrain de faire attention à la crise écologique d’aujourd’hui. Nous pouvons prendre comme exemple les centaines de grèves pour le climat qui ont eu lieu autour du monde le 15 mars 2019 pour le prouver. Au mépris de ce fait, des millions de gens comme moi se mélangent tout de même quand il est question de certaines notions de base… notamment du mot R, pour recyclage.
Avec l’accumulation de plastique dans l’océan pour former un septième continent (et la crainte qu’il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2050) il me semblerait logique de vouloir mieux disposer de ses déchets afin d’éviter une situation exécrable. Cependant, mettez le mauvais déchet dans le bac de recyclage et vous risquez de contaminer une fournée de matériaux autrement recyclables. Bien que le carton de votre boîte de pizza soit recyclable, le fait qu’il y ait du résidu de graisse sur la boite nous dit qu’elle doit se retrouver à la poubelle.
D’un côté, la confusion découle du fait que le système de recyclage au Canada a beaucoup changé depuis ses débuts. Et de l’autre, les règlements de recyclage ne sont pas pareils dans toutes les régions. Alors que quelques endroits renforcent le recyclage universel (plastique, métal et verre dans un seul bac), d’autres compagnies préfèrent séparer les matériaux. Quoique, des études démontrent que le recyclage universel vient avec des inconvénients. Apparemment, lorsque les gens peuvent mettre leur recyclage dans un seul bac, ils risquent davantage d’y ajouter des matériaux non-recyclables puisqu’ils y prêtent moins attention.. C’est pour cela que les municipalités qui renforcent le recyclage universel ont des taux de contamination plus élevés que d’autres.
Le recyclage devient aussi souvent contaminé à cause des gens qui y déposent des matériaux sans être certains de ce qu’il s’agit. Les chercheurs nomment cette habitude vœux pieux ou plus souvent connu sous le nom de wishful thinking. Ces gens placent leurs déchets dans le recyclage pour la simple et bonne raison que « c’est le meilleur geste », quand en réalité, ils sont juste en train de contaminer le recyclage et produire plus de déchets.
Si vous vous êtes déjà grattés la tête concernant le recyclage, voici trois simples astuces pour vous sortir de situations déroutantes:
Si vous vous êtes déjà grattés la tête concernant le recyclage, voici trois simples astuces pour vous sortir de situations déroutantes:
- WHEN IN DOUBT THROW IT OUT: À moins que vous soyez 100% certains de l’endroit où va votre déchet, il vaut mieux le mettre à la poubelle pour éviter la contamination
- RINCEZ TOUT : Bien rincer vos contenants et vos cartons de jus avant de les mettre dans le recyclage peut aussi aider à réduire la contamination et faciliter le processus de recyclage
- UTILISEZ DES MATÉRIAUX RÉUTILISABLES : Celle-là n’a pas besoin d’explication ;)
TOP TROIS NOUVELLES ENVIRONNEMENTALES DE 2018
Laïka Macali
Janvier 2019
Janvier 2019
Les scientifiques de L’ONU déclarent qu’une montée de 1,5°C pourrait causer des répercussions irréversibles...
Lors d’une conférence en octobre 2018, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a conclu que d’importants changements sont urgents afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Ce diagnostic indiscutable nous annonce que si nous dépassons les 1,5°C, les conséquences deviendront irréversibles. À vrai dire, de nombreux impacts du changement climatique sont déjà à l’œuvre aujourd'hui. Cette année, nous avons observés des vagues de chaleur, des disparitions d’espèces, ainsi que des feux de forêts insupportables. Bien que plusieurs individus ressentent/témoignent les effets du changement sur le climat, un changement de seulement deux degrés aura de graves effets sur les échelles écologiques, économiques et sociales.
Quelques exemples d’une altération au climat incluent :
L’influence de l’activité humaine sur le système climatique est claire. Nous ne pouvons plus supporter la concentration accrue de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Afin d’éviter une catastrophe globale, nous allons devoir nous confiner à un changement de température de 1,5°C. Pas plus.
«Chaque dixième de degré de réchauffement supplémentaire porte en lui un risque mortel» - Emilie Both, porte-parole d'Oxfam
Il faudra donc apporter des changements à nos habitudes et trouver des alternatives innovatrices favorisant la durabilité (écologique) et éviter tout ce qui encourage l’accélération de la fin de tout ce que vie sur cette planète.
Lors d’une conférence en octobre 2018, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a conclu que d’importants changements sont urgents afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Ce diagnostic indiscutable nous annonce que si nous dépassons les 1,5°C, les conséquences deviendront irréversibles. À vrai dire, de nombreux impacts du changement climatique sont déjà à l’œuvre aujourd'hui. Cette année, nous avons observés des vagues de chaleur, des disparitions d’espèces, ainsi que des feux de forêts insupportables. Bien que plusieurs individus ressentent/témoignent les effets du changement sur le climat, un changement de seulement deux degrés aura de graves effets sur les échelles écologiques, économiques et sociales.
Quelques exemples d’une altération au climat incluent :
- L’Acidification des océans va causer une disparition de 99% des récifs coralliens et d’autres espèces marines
- Une étendue de cas d’insécurités alimentaires seront prélevés parce que l’agriculture et la pêche seront perturbés
- La fonte des glaces va monter le niveau des océans et les ours polaires ne pourront plus vivre dans leur habitat naturel
- La crise de réfugiés va aussi s’empirer parce qu’un nombre important de personnes seront déplacés par des catastrophes naturelles.
- Etc.
L’influence de l’activité humaine sur le système climatique est claire. Nous ne pouvons plus supporter la concentration accrue de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Afin d’éviter une catastrophe globale, nous allons devoir nous confiner à un changement de température de 1,5°C. Pas plus.
«Chaque dixième de degré de réchauffement supplémentaire porte en lui un risque mortel» - Emilie Both, porte-parole d'Oxfam
Il faudra donc apporter des changements à nos habitudes et trouver des alternatives innovatrices favorisant la durabilité (écologique) et éviter tout ce qui encourage l’accélération de la fin de tout ce que vie sur cette planète.
Le dernier rhinocéros blanc du Nord est mort...
Sudan, le dernier rhinocéros est mort à 45 ans, soit l'espérance de vie normale pour les rhinocéros. Il ne reste dorénavant que deux autres rhinocéros de cette espèce : la fille et la petite fille de Sudan. En 1960, il existait encore plus de 2000 spécimens, mais aujourd’hui il n’en reste que deux.
À moins que les scientifiques qui ont prélevé le matériel génétique de Sudan parviennent à développer des techniques de fécondation in vitro, ce spécimen pourrait disparaître de façon permanente dans les prochaines 50 années.
L’extinction de cette espèce est expliquée par le fait que les rhinocéros blancs du Nord sont victimes de guerres et braconnages. Selon WWF, l’estimation des revenus tirés du trafic des espèces sauvages le place au quatrième rang de la liste des activités criminelles transnationales les plus lucratives. À moins que les gouvernements ne placent de sérieux mesures pour cesser la surexploitation d’animaux, trop d'espèces seraient en voie de disparition et les générations futurs ne seraient pas capables d'apprécier la diversité d’animaux auparavant.
Sudan, le dernier rhinocéros est mort à 45 ans, soit l'espérance de vie normale pour les rhinocéros. Il ne reste dorénavant que deux autres rhinocéros de cette espèce : la fille et la petite fille de Sudan. En 1960, il existait encore plus de 2000 spécimens, mais aujourd’hui il n’en reste que deux.
À moins que les scientifiques qui ont prélevé le matériel génétique de Sudan parviennent à développer des techniques de fécondation in vitro, ce spécimen pourrait disparaître de façon permanente dans les prochaines 50 années.
L’extinction de cette espèce est expliquée par le fait que les rhinocéros blancs du Nord sont victimes de guerres et braconnages. Selon WWF, l’estimation des revenus tirés du trafic des espèces sauvages le place au quatrième rang de la liste des activités criminelles transnationales les plus lucratives. À moins que les gouvernements ne placent de sérieux mesures pour cesser la surexploitation d’animaux, trop d'espèces seraient en voie de disparition et les générations futurs ne seraient pas capables d'apprécier la diversité d’animaux auparavant.
La Chine ferme ses portes aux déchets de pays riches...
Après 25 an d'encadrement, la première destination mondiale du recyclage (la Chine) a décidé de ne plus acheter les déchets d’autres pays. En revanche, les pays qui dépendent normalement sur la Chine vont devoir trouver des alternatives pour l’amas de déchets solides qu’ils produisent, puisqu’il y a de plus en plus de déchets qui finissent dans les décharges.
À mon avis, les pays affectés par la décision de la Chine (comme le Canada) ont deux options. La première est de trouver un autre pays pour expédier ses déchets. Cependant, cette option vient du fait que les pays qui sont prêts à acheter les déchets d’autres pays (ex: Thaïlande, Malaisie, Vietnam) sont beaucoup trop petits pour supporter le même taux de déchets que la Chine. Ce qui pourrait potentiellement causer une crise de déchets dans des pays vulnérables.
La deuxième option pour le Canada serait de traiter ses déchets localement. Ceci ne va non plus être une décision facile s’il nous pensons au fait que le Canada produit une quantité importante de déchets. Selon The Conference Board of Canada, un canadien produit en moyenne 720 kg de déchets.
Enfin, ce problème était très difficile à déchiffrer, puisqu’une grande partie de la solution suite à cette fermeture demande des dépenses. Au final, nous cherchons toujours à améliorer la qualité de vie et selon moi, c’est seulement en prenant des décisions qui favorisent l’environnement et la durabilité que nous allons améliorer notre qualité de vie.
C’est donc pour cela que s’occuper de nos déchets est la meilleure option pour le Canada. En investissant, notre économie serait aussi favorisée si nous vendions des produits faits de matériaux recyclés.
Après 25 an d'encadrement, la première destination mondiale du recyclage (la Chine) a décidé de ne plus acheter les déchets d’autres pays. En revanche, les pays qui dépendent normalement sur la Chine vont devoir trouver des alternatives pour l’amas de déchets solides qu’ils produisent, puisqu’il y a de plus en plus de déchets qui finissent dans les décharges.
À mon avis, les pays affectés par la décision de la Chine (comme le Canada) ont deux options. La première est de trouver un autre pays pour expédier ses déchets. Cependant, cette option vient du fait que les pays qui sont prêts à acheter les déchets d’autres pays (ex: Thaïlande, Malaisie, Vietnam) sont beaucoup trop petits pour supporter le même taux de déchets que la Chine. Ce qui pourrait potentiellement causer une crise de déchets dans des pays vulnérables.
La deuxième option pour le Canada serait de traiter ses déchets localement. Ceci ne va non plus être une décision facile s’il nous pensons au fait que le Canada produit une quantité importante de déchets. Selon The Conference Board of Canada, un canadien produit en moyenne 720 kg de déchets.
Enfin, ce problème était très difficile à déchiffrer, puisqu’une grande partie de la solution suite à cette fermeture demande des dépenses. Au final, nous cherchons toujours à améliorer la qualité de vie et selon moi, c’est seulement en prenant des décisions qui favorisent l’environnement et la durabilité que nous allons améliorer notre qualité de vie.
C’est donc pour cela que s’occuper de nos déchets est la meilleure option pour le Canada. En investissant, notre économie serait aussi favorisée si nous vendions des produits faits de matériaux recyclés.
L’économie et l’environnement ne vont pas toujours de pair
Laïka Macali
Avril/Mai 2018
Avril/Mai 2018
Le projet d’expansion de Trans Mountain est un projet de 7,4 milliard de dollars. Ce projet triplera la capacité de transportation de 300,000 à 890,000 barils de pétrole des sables bitumineux d’Alberta vers les côtes de la Colombie-Britannique. En effet, il a été approuvé par le gouvernement libéral de Justin Trudeau en novembre de 2016. « La décision que nous avions prise sur le pipeline Trans Mountain était fondée sur des faits quant à l'intérêt primordial des Canadiens », a-t-il affirmé lors d’une conférence.
Voici une carte expliquant le trajet d’expansion:
Voici une carte expliquant le trajet d’expansion:
Malgré cette déclaration, plusieurs Canadiens, dont des groupes autochtones, opposent ce projet. À priori, ce projet menace les écosystèmes environnants. En plus, il pose un grave risque pour les générations futures concernant les problèmes de changements climatiques. Procéder avec un tel projet voudrait dire que le Canada prendrait un pas à reculons dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.
Trans Mountain a actuellement obtenu l’aval d’une quarantaine de communautés autochtones selon l’entreprise en 2016. Cependant, 17 Premières Nations contestent cette décision en cours d’appel fédéral. Même si plus de la moitié des communautés affectées approuvent le projet, il faut aussi considérer le fait que le gouvernement du Canada adopte la déclaration sur les Droits des Premières Nations. Effectivement l’ONU déclare que ces peuples ont le droit de donner leur consentement aux projets qui affectent leurs territoires et leurs ressources. Alors, même si c’était une situation de 50 contre 3, continuer avec un tel projet serait une violation des droits de ces peuples qui ont déjà dû subir des centaines d’années d’oppression depuis l’arrivée des colons au Canada.
Une des raisons qui m’encouragent à opposer cet oléoduc est le fait que les Premières Nations entretiennent une relation particulière avec la Terre et tous les êtres vivants qu’elle abrite. Cette relation leur permet de vivre une vie en équilibre avec la nature. Une caractéristique que nous devons tous considérer lorsque nous parlons de sauver notre planète. Dans le même ordre d’idées, ces peuples ne prennent que ce dont ils ont besoin de la Terre pour ne pas causer de péril pour les générations futures ni causer des problèmes à la Terre (qui nous permet de vivre grâce à l’eau, l’air et à la nourriture). Ces types de projets d’exploitation font complètement l’opposé de ces principes. Au contraire, ils provoquent un nombre important d’émissions de carbone et encouragent la dégradation de l’environnement. La dégradation de l’environnement nuit particulièrement à la qualité de vie de ses peuples puisqu’ils dépendent de la pureté de la terre. Et, à plus long terme, ces dégradations affectent la santé et le bien-être spirituel des citoyens autochtones.
Triplant la capacité de transport de cet oléoduc augmente les risques de déversements. C’était le cas en 2005 en Alberta lorsque cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eaux usées se sont déversés près de Fort McMurray. Les premières nations du groupe Athabasca Chipewyan étaient certainement affectées par le déversement parce que la région de déversement hébergeait beaucoup de leurs remèdes, de leurs baies et servait d'habitat a beaucoup d'espèces sur lesquelles le peuple comptait pour assurer sa subsistance.
D’autre part, ce projet génère aussi de fortes tensions entre l’Alberta et la Colombie-Britannique. En effet, la Colombie-Britannique s’oppose au projet controversé du pipeline Trans Mountain pour protéger ses côtes des risques de déversement de pétrole. Alors que l'Alberta, productrice de pétrole, tient fermement à l’expansion. Elle se dit même prête à acheter le projet pour s’assurer qu’il soit fait.
Pour clarifier, les sables bitumineux d’Alberta sont un des plus grands endroits contenant de l’huile dans le monde entier. Il est aussi l'un des plus polluants au monde selon un classement de l'Institut de recherche ARC Energy de Calgary. Le bitume des sables de l'Alberta est un pétrole non conventionnel. C'est-à-dire que son exploitation est très difficile. Avant qu’il ne soit utile, le bitume doit parcourir plusieurs étapes. Voici un diagramme qui pourrait mieux l’expliquer que moi:
Trans Mountain a actuellement obtenu l’aval d’une quarantaine de communautés autochtones selon l’entreprise en 2016. Cependant, 17 Premières Nations contestent cette décision en cours d’appel fédéral. Même si plus de la moitié des communautés affectées approuvent le projet, il faut aussi considérer le fait que le gouvernement du Canada adopte la déclaration sur les Droits des Premières Nations. Effectivement l’ONU déclare que ces peuples ont le droit de donner leur consentement aux projets qui affectent leurs territoires et leurs ressources. Alors, même si c’était une situation de 50 contre 3, continuer avec un tel projet serait une violation des droits de ces peuples qui ont déjà dû subir des centaines d’années d’oppression depuis l’arrivée des colons au Canada.
Une des raisons qui m’encouragent à opposer cet oléoduc est le fait que les Premières Nations entretiennent une relation particulière avec la Terre et tous les êtres vivants qu’elle abrite. Cette relation leur permet de vivre une vie en équilibre avec la nature. Une caractéristique que nous devons tous considérer lorsque nous parlons de sauver notre planète. Dans le même ordre d’idées, ces peuples ne prennent que ce dont ils ont besoin de la Terre pour ne pas causer de péril pour les générations futures ni causer des problèmes à la Terre (qui nous permet de vivre grâce à l’eau, l’air et à la nourriture). Ces types de projets d’exploitation font complètement l’opposé de ces principes. Au contraire, ils provoquent un nombre important d’émissions de carbone et encouragent la dégradation de l’environnement. La dégradation de l’environnement nuit particulièrement à la qualité de vie de ses peuples puisqu’ils dépendent de la pureté de la terre. Et, à plus long terme, ces dégradations affectent la santé et le bien-être spirituel des citoyens autochtones.
Triplant la capacité de transport de cet oléoduc augmente les risques de déversements. C’était le cas en 2005 en Alberta lorsque cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eaux usées se sont déversés près de Fort McMurray. Les premières nations du groupe Athabasca Chipewyan étaient certainement affectées par le déversement parce que la région de déversement hébergeait beaucoup de leurs remèdes, de leurs baies et servait d'habitat a beaucoup d'espèces sur lesquelles le peuple comptait pour assurer sa subsistance.
D’autre part, ce projet génère aussi de fortes tensions entre l’Alberta et la Colombie-Britannique. En effet, la Colombie-Britannique s’oppose au projet controversé du pipeline Trans Mountain pour protéger ses côtes des risques de déversement de pétrole. Alors que l'Alberta, productrice de pétrole, tient fermement à l’expansion. Elle se dit même prête à acheter le projet pour s’assurer qu’il soit fait.
Pour clarifier, les sables bitumineux d’Alberta sont un des plus grands endroits contenant de l’huile dans le monde entier. Il est aussi l'un des plus polluants au monde selon un classement de l'Institut de recherche ARC Energy de Calgary. Le bitume des sables de l'Alberta est un pétrole non conventionnel. C'est-à-dire que son exploitation est très difficile. Avant qu’il ne soit utile, le bitume doit parcourir plusieurs étapes. Voici un diagramme qui pourrait mieux l’expliquer que moi:
Ces types de projets demandent une quantité d’énergie importante qui pourrait au lieu être investie dans l’énergie durable. Un autre effet de notre dépendance des sables pétrolifères de l'Alberta est le fait qu’ils nécessitent une immense quantité d'eau, dont une grande partie finie dans des bassins à résidus sous forme de déchets toxiques. Regrettablement, l’eau contaminée n’est pas facilement récupérable.
Pour retourner au conflit, le premier ministre, Justin Trudeau, intervient avec une rencontre d’environ deux heures avec la première ministre de l'Alberta Rachel Notley et le premier ministre de la Colombie-Britannique John Horgan. À la fin de la rencontre, Trudeau insiste sur le fait que « l'oléoduc Trans Mountain sera construit ». Toutefois, Kinder Morgan doit décider d'ici le 31 mai si la compagnie va de l'avant avec son projet du pipeline Trans Mountain. On s’entend que c’est très risqué de s’investir dans un projet aussi controversé. Ça ne va pas non plus être facile si les manifestants continuent à s’entremettre dans les lieux d’installation. Si plus de personnes sont mobilisées à ce sujet, on pourrait se retrouver dans une situation « Standing Rock du Nord ».
En somme, je suis très fier des courageux qui défendent leurs droits pour protéger la planète et qui se tiennent en solidarité en amplifiant la voix des communautés marginalisées de notre pays. En tant que militante pour la planète il est important de dire qu’on peut seulement favoriser l’économie pour autant de temps. Les sables bitumineux d’Alberta produisent l’un des pétroles les plus sales au monde et augmentent considérablement les émissions de gaz à effets de serre. Pour activement lutter contre le changement climatique, nous allons devoir mettre un terme immédiat aux projets de pipeline et investir dans des projets durables. Le projet est mis en pause pour l’instant. J’aimerais aussi finir en disant que je sympathise avec les peuples autochtones qui approuvent ce projet pour les biens économiques que ce projet pourrait leur apporter.
COMMENT CÉLÉBRER LE TEMPS DES FÊTES TOUT EN FAISANT ATTENTION À L’ENVIRONNEMENT
Kyra Cheverie-Saito
Nov-Dec 2017
Le temps des fêtes pour certains veut dire beaucoup d’achats, que ça soit pour soi-même ou pour les autres. Ceci étant dit, il est évident que cela cause énormément de gaspillage d’emballages, etc. Comment pouvons-nous alors rester écologiques pendant le temps des fêtes? Il existe malgré tout plusieurs solutions et alternatives à ce problème.
Pour commencer, il y a toujours la possibilité de ne pas donner des cadeaux ou de limiter le montant d’achats. Par exemple, cette année, ma famille a décidé de faire un Père Noël secret (chacun pige le nom de quelqu’un à qui ils devront offrir un cadeau) pour minimiser la quantité de cadeaux achetés afin de pouvoir se concentrer davantage sur le temps passé en famille. Et pourquoi pas? Le temps des fêtes sert à passer du temps avec la famille, n’est-ce pas? Au lieu d’acheter plein de cadeaux, vous pouvez faire des activités ensemble!
Cependant, si vous voulez quand même offrir des cadeaux, vous n’êtes pas obligé de les acheter! Vous pouvez trouver des DIY (do it yourself) écologiques et mignons qui feront de très beaux cadeaux. Il s’agit tout simplement de faire une recherche sur YouTube pour trouver des idées et la démarche à suivre. Il y a de nombreuses idées fantastiques sur internet. J’admets que ce n’est pas quelque chose de facile, mais ce n’est pas non plus impossible!
Finalement, si vous voulez acheter des cadeaux, il est toujours possible de minimiser vos déchets et emballages. Ça ne prend que quelques petits gestes tels que : se servir des sacs réutilisables, utiliser des emballages recyclables, ou acheter des produits avec moins d’emballage !
Le temps des fêtes nous donne souvent l’occasion de réfléchir sur ce qu’on apprécie dans la vie, alors montrons notre appréciation pour tout ce que la Terre nous fournit en étant plus respectueux envers elle !
Nov-Dec 2017
Le temps des fêtes pour certains veut dire beaucoup d’achats, que ça soit pour soi-même ou pour les autres. Ceci étant dit, il est évident que cela cause énormément de gaspillage d’emballages, etc. Comment pouvons-nous alors rester écologiques pendant le temps des fêtes? Il existe malgré tout plusieurs solutions et alternatives à ce problème.
Pour commencer, il y a toujours la possibilité de ne pas donner des cadeaux ou de limiter le montant d’achats. Par exemple, cette année, ma famille a décidé de faire un Père Noël secret (chacun pige le nom de quelqu’un à qui ils devront offrir un cadeau) pour minimiser la quantité de cadeaux achetés afin de pouvoir se concentrer davantage sur le temps passé en famille. Et pourquoi pas? Le temps des fêtes sert à passer du temps avec la famille, n’est-ce pas? Au lieu d’acheter plein de cadeaux, vous pouvez faire des activités ensemble!
Cependant, si vous voulez quand même offrir des cadeaux, vous n’êtes pas obligé de les acheter! Vous pouvez trouver des DIY (do it yourself) écologiques et mignons qui feront de très beaux cadeaux. Il s’agit tout simplement de faire une recherche sur YouTube pour trouver des idées et la démarche à suivre. Il y a de nombreuses idées fantastiques sur internet. J’admets que ce n’est pas quelque chose de facile, mais ce n’est pas non plus impossible!
Finalement, si vous voulez acheter des cadeaux, il est toujours possible de minimiser vos déchets et emballages. Ça ne prend que quelques petits gestes tels que : se servir des sacs réutilisables, utiliser des emballages recyclables, ou acheter des produits avec moins d’emballage !
Le temps des fêtes nous donne souvent l’occasion de réfléchir sur ce qu’on apprécie dans la vie, alors montrons notre appréciation pour tout ce que la Terre nous fournit en étant plus respectueux envers elle !
POURQUOI FAUT-IL DIMINUER NOTRE CONSOMMATION DE VIANDE?
Laïka Macali
Octobre 2017
Octobre 2017
Ceci est un message à tous les habitants de la planète. Peu importe votre race, votre orientation sexuelle ou votre religion, s’il y a une chose que nous partageons tous, c’est notre maison : la Terre. Je tiens à vous informer que nous sommes en état d’urgence face aux graves effets du changement climatique.
Voici quelques conséquences du réchauffement climatique : des évènements météorologiques extrêmes, des saisons instables, la montée du niveau des mers, la fonte des glaces, les difficultés agricoles, etc. À cause de la population qui augmente et de nos habitudes nocives, on entraîne l’instabilité à l’échelle mondiale, la faim la pauvreté et beaucoup de conflits. Malheureusement, la Terre se réchauffe à une vitesse impressionnante et les activités humaines accentuent ce réchauffement. Pour brièvement expliquer ce phénomène, l’augmentation des gaz à effets de serre (GES) rejetés dans notre atmosphère retient le rayonnement infrarouge émis par la terre, provenant du soleil, et en conséquence, la Terre se chauffe. Certes, plusieurs industries émettent des polluants dans l’atmosphère. Mais, l’industrie du bétail, joue un rôle particulièrement remarquable dans le changement climatique et le gaspillage de nos ressources. Voyons donc comment cela affecte négativement l’environnement.
Commençons par les GES. Selon la FAO, de 14 % à 18 % des émissions de GES d’origine anthropique sont causées par l’élevage de bétail. Ces nombres sont plus importants que ceux de tous les secteurs de transport combinés! Ceci s’explique par le fait que pendant le processus de digestion, les bovins relâchent une centaine de kilos de méthane dans l’atmosphère. Bien qu’il y ait beaucoup plus de CO2 dans l’atmosphère que de méthane, ce gaz est environ 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone et capte énormément de chaleur dans l’atmosphère. De plus, ces animaux occupent beaucoup de place sur la planète et encouragent la déforestation. En effet, de nombreuses terres utilisées aujourd’hui pour l’élevage étaient auparavant des forêts. Les forêts sont en fait les écosystèmes les plus vitaux à la biodiversité puisqu’elles emmagasinent plus de CO2 que n’importe quel autre écosystème.
Dans le même ordre d’idée, cette industrie demande une quantité considérable d’eau. Les aliments d’origine animale sont généralement les aliments qui nécessitent le plus d’eau. Mais le bœuf se distingue avec une quantité de 15 000 litres d’eau par kilo(1)! Si nous faisons une comparaison avec des aliments à base de plantes, 1 kg de pommes ne demande que 700 litres d’eau et les pommes de terre 900 litres. Avec une population qui augmente et un taux élevé de gaspillages des ressources, il est évident que l’eau et le changement climatique font partie des problèmes/défis les plus graves que nous aurons à affronter dans les siècles à venir.
Quoi qu’il en soit, notre planète ne peut augmenter en taille pour soutenir tous nos besoins et on ne peut pas non plus déménager sur une autre planète facilement. Avec le changement climatique en tant que menace, nous avons tout le devoir de changer nos habitudes quotidiennes afin de réduire notre empreinte écologique. Pour certains, ça pourrait être en devenant végétarien ou végétalien. D’autres ne peuvent imaginer une vie sans viande, ce qui est tout à fait compréhensible aussi. Tant que la viande n’est pas sur-consommée, bien sûr. Ce qui reste le plus important, c’est de s’entendre sur l’impact de l’industrie du bétail sur notre planète. De ce fait, rien ne pourra changer si nous continuons d’acheter du bœuf au rythme d’aujourd’hui. Avec une population qui atteindra les neuf milliards en 2050 selon l’ONU, la situation ne fera qu’empirer si nous ne passons pas tous à l’action. D’ailleurs tout ce qui bénéficie à la planète bénéficie aussi à notre santé. Albert Einstein ne pouvait mieux le dire; «Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu'une évolution vers un régime végétarien.»
Un dernier message : si ce sujet vous intéresse, je vous suggère fortement de visionner le documentaire, Before The Flood avec Leonardo Dicaprio!
1-Réduisez votre consommation de plastique
Les sacs en plastique des épiceries, les bouteilles en plastique, plus de sacs en plastique des épiceries et les sacs Ziploc ont tous des effets nocifs sur l’environnement.
Voici quelques conséquences :
En 2016, un rapport de la fondation Ellen MacArthur estimait que d’ici 2050 la production mondiale de plastique pourrait quadrupler. Si nous ne passons pas à l’action pour éliminer les rejets, il y aura alors plus de plastique que de poissons dans les océans.
En gros, le plastique = une minute de fabrication, 20 minutes d’utilisation et une pollution de la nature pendant plusieurs siècles.
Pour diminuer ces désastres, on peut remplacer les sacs plastiques par des sacs réutilisables. Cette alternative est beaucoup plus durable et vous économiserez cinq sous lors de vos sorties à l’épicerie. Les bouteilles en plastique peuvent aussi être remplacées par des bouteilles réutilisables, préférablement celles en métal. Elles aussi peuvent faire économiser de l’argent et sont beaucoup plus durables.
Pour les sacs Ziploc, une solution plus écologique serait d'utiliser des récipients en verre. Il est alors clair que le plastique a un effet négatif sur l’environnement et que la diminution de son utilisation est économique pour tous.
2- Mangez des produits cultivés localement
Devenez des consommateurs de fruits et légumes frais cet été en soutenant les fermes locales. Ceci est un choix qui est à la fois environnemental et économique.
Tout d’abord, le trajet des aliments produits localement est beaucoup plus court, donc moins polluant et moins couteux. Par conséquent, ayant moins voyagé, les aliments produits localement contiennent plus de nutriments et ont meilleur goût !
De même, en achetant des aliments des fermes locales, nous aidons à maintenir et à préserver les terres agricoles nécessaires à notre environnement. Ceci évite que les terres agricoles soient remplacées par des usines, des centres commerciaux ou même des autoroutes. À Toronto, il existe beaucoup de « Farmer’s Markets ». Allez à celui qui se trouve à proximité de chez vous cet été. Communiquez avec les fermiers eux-mêmes et prenez plaisir au goût de fruits frais cultivés ici en Ontario!
3-Déplacez vous à vélo!
L’industrie du transport est l’une des plus grandes sources de pollution atmosphérique au Canada. Cet été, encouragez-vous et vos parents à remplacer l’auto par la bicyclette. Nous sommes chanceux de vivre dans une ville qui est favorable aux cyclistes et devons utiliser cette opportunité à notre avantage.
D’entrée de jeu, se déplacer à vélo réduit le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comparée aux autres moyens de transport, ce mode de transport à deux-roues n'émet aucun polluant. De plus, les vélos ne produisent pas de pollution sonore. Ils sont complètement silencieux !
Finalement, le cyclisme est très avantageux au bien-être et à la santé. Un de ces effets est qu’il améliore la circulation sanguine.
À vos vélos !
PS. Ne vous découragez pas si vous n’avez pas de vélo. Prendre le métro contribue aussi à faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les trains, les tramways et les autobus transportent plus de passagers que les voitures, ce qui réduit le nombre de voitures sur la route.
Les sacs en plastique des épiceries, les bouteilles en plastique, plus de sacs en plastique des épiceries et les sacs Ziploc ont tous des effets nocifs sur l’environnement.
Voici quelques conséquences :
- Leur production nécessite l’utilisation d’une quantité considérable de pétrole
- Le plastique prend entre 100 à 1000 ans pour se dégrader dans la nature
- Bien que le plastique puisse être recyclé, la majorité des plastiques « recyclables » se retrouvent dans les décharges. Rendus là-bas, les déchets s’entassent, ou même pire, ils se retrouvent dans les écosystèmes comme les océans. Comme le plastique est peu biodégradable, les déchets ne font que s’accumuler dans les océans. En revanche, les animaux marins avalent des morceaux et des microparticules invisibles de plastique. Cette consommation entraine par conséquent, la mort et les maladies chez les animaux sous-marins, importants à la chaine alimentaire marine. Ceci ne nuit pas seulement aux animaux marins, mais nous affecte aussi puisque nous les consommons.
En 2016, un rapport de la fondation Ellen MacArthur estimait que d’ici 2050 la production mondiale de plastique pourrait quadrupler. Si nous ne passons pas à l’action pour éliminer les rejets, il y aura alors plus de plastique que de poissons dans les océans.
En gros, le plastique = une minute de fabrication, 20 minutes d’utilisation et une pollution de la nature pendant plusieurs siècles.
Pour diminuer ces désastres, on peut remplacer les sacs plastiques par des sacs réutilisables. Cette alternative est beaucoup plus durable et vous économiserez cinq sous lors de vos sorties à l’épicerie. Les bouteilles en plastique peuvent aussi être remplacées par des bouteilles réutilisables, préférablement celles en métal. Elles aussi peuvent faire économiser de l’argent et sont beaucoup plus durables.
Pour les sacs Ziploc, une solution plus écologique serait d'utiliser des récipients en verre. Il est alors clair que le plastique a un effet négatif sur l’environnement et que la diminution de son utilisation est économique pour tous.
2- Mangez des produits cultivés localement
Devenez des consommateurs de fruits et légumes frais cet été en soutenant les fermes locales. Ceci est un choix qui est à la fois environnemental et économique.
Tout d’abord, le trajet des aliments produits localement est beaucoup plus court, donc moins polluant et moins couteux. Par conséquent, ayant moins voyagé, les aliments produits localement contiennent plus de nutriments et ont meilleur goût !
De même, en achetant des aliments des fermes locales, nous aidons à maintenir et à préserver les terres agricoles nécessaires à notre environnement. Ceci évite que les terres agricoles soient remplacées par des usines, des centres commerciaux ou même des autoroutes. À Toronto, il existe beaucoup de « Farmer’s Markets ». Allez à celui qui se trouve à proximité de chez vous cet été. Communiquez avec les fermiers eux-mêmes et prenez plaisir au goût de fruits frais cultivés ici en Ontario!
3-Déplacez vous à vélo!
L’industrie du transport est l’une des plus grandes sources de pollution atmosphérique au Canada. Cet été, encouragez-vous et vos parents à remplacer l’auto par la bicyclette. Nous sommes chanceux de vivre dans une ville qui est favorable aux cyclistes et devons utiliser cette opportunité à notre avantage.
D’entrée de jeu, se déplacer à vélo réduit le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comparée aux autres moyens de transport, ce mode de transport à deux-roues n'émet aucun polluant. De plus, les vélos ne produisent pas de pollution sonore. Ils sont complètement silencieux !
Finalement, le cyclisme est très avantageux au bien-être et à la santé. Un de ces effets est qu’il améliore la circulation sanguine.
À vos vélos !
PS. Ne vous découragez pas si vous n’avez pas de vélo. Prendre le métro contribue aussi à faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les trains, les tramways et les autobus transportent plus de passagers que les voitures, ce qui réduit le nombre de voitures sur la route.
LES ÉPICERIES DE DEMAINLaïka Macali
Mai 2017 Depuis quelque temps, le nombre de colonies d’abeilles a considérablement diminué dans le monde.
Ces insectes pollinisateurs jouent un grand rôle dans le revenu global de l’agriculture. En effet, un tiers de notre nourriture est produite à l’aide des abeilles et d’autres insectes pollinisateurs. C’est grâce à eux que nous pouvons consommer des fruits comme les pommes ou les amandes, et des légumes comme les asperges et le brocoli ; sans oublier, évidemment, le remède naturel planétaire : le miel ! |
Le résultat de la pollinisation des abeilles (le transport de pollen de l’organe mâle d’une plante à l’organe femelle) est la production de graines et de fruits. En d’autres mots, la pollinisation permet la reproduction chez les plantes. La pollinisation est aussi la façon dont les abeilles se nourrissent. Comme les humains qui obtiennent de l’énergie en se nourrissant, les abeilles obtiennent leurs protéines du pollen et leurs glucides du nectar. Il est clair que sans les plantes, les abeilles ne pourront pas se nourrir ni contribuer à la production de nourriture. Alors, pourquoi ces insectes disparaissent-ils?
Il y a de nombreux facteurs qui contribuent à ce péril, notamment : les pesticides, les pesticides et les pesticides ! Ces produits chimiques contaminent le pollen et le nectar des plantes. Une fois consommés, ils attaquent le système nerveux et immunitaire des abeilles. Il faut aussi garder en tête que les abeilles vivent en colonies : si une abeille devient malade, elle peut très facilement contaminer le reste de sa colonie.
Le changement climatique est aussi une des causes majeures de la disparition de ces insectes. Ce phénomène modifie les périodes de floraisons de plantes et affecte la quantité de nourriture à leur disposition.
Afin d’éviter l’aggravation du problème, un simple geste de notre part qui pourrait venir en aide à nos amis serait de planter nos propres fleurs sauvages. Après tout, le printemps est la parfaite saison pour commencer le jardinage. Ceci augmentera la quantité de nourriture disponible pour les abeilles. Comme ça, on aura une grande variété de choix d'aliments lors de nos sorties à l’épicerie !