POLÉMIQUE: VENTE DE HIJABS DANS UN MAGASIN DE SPORT
Oui ou non ?
Anaïs Delhomelle
Fév/Mars 2019
Capsters est une marque de hijabs de sport créée par Cindy van den Bremen. Après qu’une jeune fille se soit fait expulsée de sa classe de gym, à cause de son hijab soi-disant “dangereux”, cette dernière prend l’initiative de créer des hijabs adéquats pour faire du sport. En 2001, la marque Capsters vend son premier hijab pour faire du sport. Leur slogan lors de la mise en vente de cet article : donner le pouvoir aux femmes de faire du sport. En 2015, la marque Israa Sport, compagnie française de vêtements de sport pour femmes musulmanes lance plusieurs modèles de hijabs, sportswear et maillots de bain. Son but : s’adresser « à cette personne qui aura enfin l'occasion de se faire plaisir tout en respectant ses principes. Un peu plus qu'une marque…». Puis en 2019, la marque Décathlon, marque française de sport, qui a vu doubler son chiffre d’affaires en 8 ans, lance à son tour son premier hijab pour faire du sport. Tout le monde s’en mêle alors : médias, politiques, féministes et citoyens du monde.
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Oui ou non pour vendre en succursales des hijabs pour faire du sport? Deux approches sont plausibles face à cette question. Alors que certains y voient une libération de la femme musulmane, qui peut ainsi faire plus facilement du sport (ce que défendent Capsters et Israa) ; d’autres y voient autre chose; un appui de la restriction de la liberté de la femme musulmane ou même la vente d’un signe religieux qui va à l’encontre de la laïcité de la marque française Décathlon.
Dans un premier temps, vendre des hijabs sur un marché sportif est bénéfique pour la compagnie sportive parce que celle-ci agrandit sa clientèle. Ces hijabs mis en vente sont une manière évidente de permettre à toutes les femmes, quelle que soit leur silhouette, leur origine ou leur religion, de pratiquer le sport de leur choix tout en respectant leurs principes. La vente du hijab dans les succursales sportives françaises permet aussi d’ouvrir les horizons de femmes complètement soumises à la religion mais aussi à leurs hommes (portes de sortie). Dans le Coran, le verset de la sourate des femmes annonce notamment que :
« Celles de qui vous craignez l’insoumission, faite-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l’obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. » (4:34) |
Ce verset mentionne donc en quelque sorte la soumission de la femme. La vente de hijabs de sports en succursales amène donc une évolution vers le changement de cette soumission. En plus, ces femmes musulmanes qui sont à la recherche de hijabs de sport, font supposément déjà du sport et recherche un foulard adéquat a leur sport (natation, course, etc.) et pas un hijab en tissu régulier qui n’est ni imperméable ni anti transpiration, etc.
La question que les gens se posent est de savoir s’il est correct de vendre dans un marché sportif français des hijabs de sports. A savoir si la vente de ces hijabs par une compagnie française laïque ne promeut pas certaines valeurs religieuses.
Dans une situation où le hijab est totalement intégré et choisi, on pourrait se poser la problématique suivante: là où le mouvement féministe a pour but de prôner la liberté des femmes et bien dans ce cas, ce même courant féministe va à l’encontre du choix donc de liberté que ces femmes se sont données.
Nombreuses sont les féministes qui insistent sur le fait que vendre le hijab sportif signifie promouvoir la soumission de la femme dans le monde entier et que la vente de ces hijabs ne devrait pas avoir lieu. Pour ce courant de pensées, mettre en vente ce fameux hijab pourrait entraîner un mouvement islamophobe beaucoup plus présent mondialement ce qui créerait des conflits sociétaux que les pays tentent de minimiser un maximum. Au plus on tend la perche aux islamophobes de commenter et de tenter de violenter verbalement les musulmans et musulmanes au plus l’islamophobie prendre de l’importance.
En conclusion, il faut garder à l’esprit que tout un chacun devrait être en mesure de pouvoir faire du sport avec les vêtements dans lesquels il ou elle se sent le plus à l’aise. Afin de répondre à la question de savoir s’il est correcte de vendre dans un magasin français de sport des hijabs à des fins sportives, la réponse variera en fonction des croyances de chacun mais ce qui peut être affirmer c’est que la religion et le sport sont des croyances très similaires puisqu’elles sont toutes les deux composées de rites.
Elles devraient réussir à cohabiter ensemble pour faire de notre monde un monde meilleur.
Dans une situation où le hijab est totalement intégré et choisi, on pourrait se poser la problématique suivante: là où le mouvement féministe a pour but de prôner la liberté des femmes et bien dans ce cas, ce même courant féministe va à l’encontre du choix donc de liberté que ces femmes se sont données.
Nombreuses sont les féministes qui insistent sur le fait que vendre le hijab sportif signifie promouvoir la soumission de la femme dans le monde entier et que la vente de ces hijabs ne devrait pas avoir lieu. Pour ce courant de pensées, mettre en vente ce fameux hijab pourrait entraîner un mouvement islamophobe beaucoup plus présent mondialement ce qui créerait des conflits sociétaux que les pays tentent de minimiser un maximum. Au plus on tend la perche aux islamophobes de commenter et de tenter de violenter verbalement les musulmans et musulmanes au plus l’islamophobie prendre de l’importance.
En conclusion, il faut garder à l’esprit que tout un chacun devrait être en mesure de pouvoir faire du sport avec les vêtements dans lesquels il ou elle se sent le plus à l’aise. Afin de répondre à la question de savoir s’il est correcte de vendre dans un magasin français de sport des hijabs à des fins sportives, la réponse variera en fonction des croyances de chacun mais ce qui peut être affirmer c’est que la religion et le sport sont des croyances très similaires puisqu’elles sont toutes les deux composées de rites.
Elles devraient réussir à cohabiter ensemble pour faire de notre monde un monde meilleur.
L'argent fait-il le bonheur ?
Anaïs Delhomelle
Janvier 2019
Janvier 2019
Sommes-nous heureux ? Qu’est-ce que le bonheur et par quoi se définit-il? Ces questions, reviennent très couramment au cours de débats ou de simples discussions. J’élucide ces questions très abstraites dans la suite de cet article.
Sommes-nous heureux ? Qu’est-ce que le bonheur et par quoi se définit-il? Ces questions, reviennent très couramment au cours de débats ou de simples discussions. J’élucide ces questions très abstraites dans la suite de cet article.
Selon le Larousse, le bonheur est un état de complète satisfaction, de plénitude. Il serait alors logique que l’argent fasse le bonheur puisque pour certaines[1] personnes, la dépense et l’achat rendent heureux sur le moment. Voilà, vous n’avez pas fait attention, certaines est en italique avec une note de bas de page qui donne la définition du mot certaines. Certaines est le mot le plus important de la phrase précédente parce qu’il démontre qu’il existe un pourcentage assez important représentant les personnes qui se sentent heureuses après avoir achetées un objet ou un vêtement. La société qualifie ces personnes de « matérialistes ». D’un autre côté, il existe les personnes qui vont acheter par besoin et non par envie. Généralement ces personnes vont se contenter du strict minimum, ces personnes sont alors qualifiées de « immatérialistes ».
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L’argent fait donc le bonheur de ceux qui apportent de l’importance à l’argent et au regard de la société (en fonction des nouveaux modèles de téléphones, de la mode actuelle, etc.). Fréderic Lenoir, auteur et philosophe populaire, affirme que le bonheur c’est la recherche d’un plaisir intelligent. Pour lui, le bonheur représente la satisfaction d’une passion à court terme ou à long terme.
Aujourd’hui, nous vivons dans une société de consommation. La consommation et les dépenses nous retirent notre liberté. De telles sortes que nous sommes entrainés dans une spirale sans fin. Alors cette spirale est-elle la spirale du bonheur? Nous allons à l’école puis à l’université, pour obtenir un travail qui va nous rapporter de l’argent que nous dépensons ensuite pour vivre (nourriture, logement ou encore vêtements) puis cet argent finit dans des comptes pour notre retraite et nos enfants. Ces vies que beaucoup d’entre nous vivons sont-elles des vies heureuses ? Sommes-nous heureux ? Selon bon nombre de philosophes et économistes, le bonheur n’est pas basé sur l’argent qui rentre dans nos comptes mais sur le niveau de comparaisons des salaires des autres. Les économistes ont un nom pour ce phénomène : le salaire relatif. Il s’agit de ressentir une once de bonheur si votre salaire est plus élevé que celui de votre compère. Vous n’éprouvez pas du bonheur pour sa valeur en tant que telle mais pour sa signification ! Si nous suivons alors la théorie du salaire relatif, l’argent ne fait pas le bonheur mais votre supériorité sur vos collègues!
Parmi vous, il doit y en avoir qui sillonnent les magasins sur les traces du bonheur. Et cette recherche constante de dépenses affecte toutes les générations autour du globe. Les différentes marques tentent de vous convaincre que si vous achetez tel produit vous serez heureux. Alors qu’en réalité vous assouvissez une soif momentanée qui ne s’arrêtera jamais. Si vous avez bien tout suivi, vous comprendrez donc que l’argent ne fait pas le bonheur mais que la dépense vous rend momentanément heureux.
Libre à vous maintenant d’analyser votre mode de consommation. |
[1] Certaines est définit par: « quelques-unes parmi d’autres »
Après avoir mené une petite enquête, au collège, il y a 33 élèves qui sont contre le fait d’avoir des téléphones en salle de classe contre 32 élèves qui sont pour le téléphone en classe. Du côté des enseignants, 3 sont pour le téléphone en classe, contre 14 qui sont à la négative.
Les raisons sont les mêmes. Ceux qui sont pour vous dire que le téléphone doit être autorisé en classe disent que celui-ci est un outil pédagogique utile, efficace, rapide et qui facilite la communication. Les téléphones permettent aussi de promouvoir des projets de classe et d’optimiser le temps de recherches d’un élève (par exemple, utilisation de Google au lieu du dictionnaire). D’un autre côté, cet outil très utile a des inconvénients. On le remarque notamment dans le comportement des jeunes.
Les jeunes deviennent de plus en plus irrespectueux, violents et bons nombres d’entre eux ont des problèmes d’estime de soi. Les smartphones seraient-ils liés à ces problèmes? Le problème de l’estime de soi est probablement lié aux applications sur les téléphones des jeunes. Aucune recherche scientifique n’a encore prouvé que le téléphone soit mauvais pour la santé, mais certains psychologues remarquent des changements de comportements liés son utilisation. Le téléphone en tant que tel n’est pas nocif, c’est son utilisation qui fait peur. Les adolescents sont sur des réseaux sociaux et bons nombre d’entre eux n’ont pas l’âge de restriction. Un exemple: dans notre école beaucoup de septièmes années ont déjà Facebook, Instagram et Snapchat alors qu’ils ne sont âgés que de 12 ans… mais l’âge de restriction de ces applications est de 13 ans.
Selon certains enseignants, le téléphone est un bon outil d’apprentissage et permet à l’éducation d’évoluer avec son temps. Il y a d’ailleurs plusieurs ateliers, communément appelés « workshops » pour les enseignants de différentes écoles pour savoir comment incorporer la technique dans l’enseignement. Inventé par Ruben Puentedura, le modèle SAMR est un sujet qui porte à réflexion. Voici le modèle :
Les jeunes deviennent de plus en plus irrespectueux, violents et bons nombres d’entre eux ont des problèmes d’estime de soi. Les smartphones seraient-ils liés à ces problèmes? Le problème de l’estime de soi est probablement lié aux applications sur les téléphones des jeunes. Aucune recherche scientifique n’a encore prouvé que le téléphone soit mauvais pour la santé, mais certains psychologues remarquent des changements de comportements liés son utilisation. Le téléphone en tant que tel n’est pas nocif, c’est son utilisation qui fait peur. Les adolescents sont sur des réseaux sociaux et bons nombre d’entre eux n’ont pas l’âge de restriction. Un exemple: dans notre école beaucoup de septièmes années ont déjà Facebook, Instagram et Snapchat alors qu’ils ne sont âgés que de 12 ans… mais l’âge de restriction de ces applications est de 13 ans.
Selon certains enseignants, le téléphone est un bon outil d’apprentissage et permet à l’éducation d’évoluer avec son temps. Il y a d’ailleurs plusieurs ateliers, communément appelés « workshops » pour les enseignants de différentes écoles pour savoir comment incorporer la technique dans l’enseignement. Inventé par Ruben Puentedura, le modèle SAMR est un sujet qui porte à réflexion. Voici le modèle :
Le modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition) est un modèle qui décrit les différents paliers d’intégration des technologies dans une séance de classe selon plusieurs niveaux d’efficacité pédagogique. C’est un modèle de référence en matière d’intégration du numérique dans l’éducation.
Le téléphone est donc à la fois un outil très utile mais qui néglige l’attention du jeune lors de la classe. Au final, c’est une décision personnelle qui dépend des priorités et des personnalités de chacun. Si jamais vous voulez vous déconnecter ne serait-ce qu’une journée, il existe une journée mondiale sans téléphone portable le 6 février.
Concernant la question, comme un professeur que j’ai interrogé lors de mon enquête annonce, nous ne pouvons répondre pour ou contre, la vie ne fonctionne pas comme ça.
SNAPCHAT: MYTHE OU RÉALITÉ ?
Anaïs Delhomelle
Mars 2018
Mars 2018
Snapchat ou devrais-je dire Snapaddict ?
Un logo jaune avec un fantôme, ça vous dit quelque chose ? Un slogan: «the fastest way to share a moment»? Ou peut-être une application avec des filtres « chiens », « couronne de fleurs » et autres ? Bon si vous ne l'avez pas deviné, je suis en train de décrire la fameuse application Snapchat. En tant que parents, vous devez avoir une perspective différente de celle de votre enfant sur Snapchat, son utilité, son but, etc. Et toi, en tant qu’étudiant, tu dois te poser des questions sur les impacts de cette application. Cet article a donc pour but d’éclairer et les parents et les étudiants sur cette application toute nouvelle.
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Une mise en contexte ne serait pas de refus…Créé par deux étudiants de Stanford, Evan Spiegel et Bobby Murphy, Snapchat est à la base un moyen de communication avec lequel nous envoyons ce que nous qualifions de « snaps », qui sont tout simplement des messages, des photos ou des vidéos qui s’autodétruisent à l’ouverture.
Afin de vous donner une idée globale de l’importance de Snapchat chez les jeunes, voici un graphique représentant le rapport du nombre d’étudiants qui ont Snapchat et ceux qui ne l’ont pas versus les enseignants du Collège. Comme nous pouvons le voir, 3 élèves ont répondu ne pas avoir Snapchat contre 17 élèves qui l’ont. Chez les enseignants, c’est l’inverse, 2 enseignants ont répondu avoir Snapchat et 18 ne l’ont pas.
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Commençons par le commencement, pourquoi cette application est-elle si populaire chez les jeunes ? Tout d’abord, il est important de savoir que de nos jours, les jeunes reproduisent ce que les « influenceurs » (célébrités) font. Nous le remarquons dans la mode, dans la manière de s’exprimer et dans la musique. Si autant de personnes ont Snapchat aujourd’hui, c’est premièrement parce que l’application est gratuite, mais également parce que les « influenceurs » promeuvent leurs comptes Snapchat. Il y a aussi ce que l’on appelle le besoin d’appartenance à un groupe. Pour les jeunes d’aujourd’hui, il est assez difficile de s’intégrer parce que le langage devient de moins en moins courant puisque l’on se sert de sms, de snaps ou encore de dms pour communiquer. Si tu ne portes pas telle chose ou que tu as une opinion divergente, cela peut influencer ton « statut ». Lorsque les jeunes organisent des fêtes, des sorties, veulent se parler ou se plaisent, ils vont utiliser Snapchat. Si alors, il advient que tu n’aies pas Snapchat, tu ne seras pas invité, tu ne sortiras pas et tu seras coincé seul pendant une bonne partie de l’année, ce qui est dommage. Le sujet devient alors assez délicat.
Ensuite, l’application en tant que telle ne fait pas de mal, mais c’est son utilisation qui rend les jeunes associables et constamment en attente de cœur, de flammes ou encore de « swipe ». Nous ne pouvons le nier, notre société est maintenant dépendante de la technologie. Si les jeunes craignent de s’isoler en vacances dans un lieu sans wifi, il y a une raison ! Snapchat en est en partie la cause principale. Les fondateurs de l’application ont créé un système de flammes. En fait, ces petits émoticônes de feu représentent un envoi consécutif et quotidien de snaps. Pour certaines personnes, garder cette flamme à côté du nom d’une meilleure amie est primordial et significatif! Un ensemble de flammes représentent un streak. Voici un schéma qui va vous aider:
Maintenant que vous comprenez un peu le concept, parlons des conséquences. Les applications telles que Snapchat sont nuisibles, que ce soit pour l’estime de soi, la dépendance, la santé mentale et physique aussi bien que la solitude. Snapchat nous affecte mentalement et physiquement. Le fait de partager une photo sur Snapchat ou sur n’importe quel autre réseau social vous oblige à être à votre plus belle parure en rentrant dans les normes de la société : ne pas montrer trop de peau (considéré de péripatéticienne), pas trop de maquillage (considéré de cake face), pas de boutons (considéré de moche), ne pas avoir de bourrelets (considéré de grosse), etc. C’est triste de voir que les jeunes évoluent dans une société si superficielle. De nos jours, le jugement des autres est un important facteur de notre propre bonheur. Comme dit précédemment, Snapchat est mauvais pour la santé mentale, dans certains cas, l’adolescent peut même aller jusqu’à être dépressif. Une étude canadienne de l’agence de la sante d’Ottawa démontre que « les adolescents qui sont sur les réseaux sociaux deux heures ou plus par jour ont de façon significative ont plus de chances d’avoir une santé mentale fragile, d’être dans la détresse psychologique et d’avoir des pensées suicidaires. »
En plus d’affecter notre santé mentale, ces applications affectent aussi notre sommeil. À la recherche de likes et de messages, notre cerveau n’arrête pas « est-ce qu'un tel a aimé ma photo? » ou « est-ce que j’ai répondu à telle personne ? » , etc. C’est devenu absurde à un point où les jeunes deviennent de plus en plus stressés, ce qui affecte leur rendement scolaire et leur qualité de sommeil. Sans oublier la fameuse Snap Map (un ajout très récent à Snapchat): une carte qui a été intégrée dans l’application après une mise à jour te permettant de voir où sont tes contacts, s’ils écoutent de la musique, s’ils dorment, etc. En effet, ça fait flipper ! Mais pas de panique ! Il existe un moyen de passer inaperçu: activation du Ghost Mode !
En d'autres mots, Snapchat est une vraie dépendance. Comme toutes choses, cette application a également des avantages. Elle facilite la communication, les images/vidéos s’autodétruisent automatiquement, elle permet d’utiliser des « filtres » pour avoir de meilleurs rendus en termes de photos, elle nous permet d’ajouter des emojis ou du texte sur nos photos/vidéos et elle est disponible pour tout type de téléphone.
Alors, Snapchat vaut-elle vraiment la peine d’être téléchargée ? Un dernier élément important à prendre en considération lorsque l’on parle de Snapchat, c’est le virtuel. C’est un facteur important ! Il faut que nous comprenions que Snapchat, Facebook et Instagram font partie du monde virtuel. Nous devons savourer l’instant présent et prendre quelques secondes pour apprécier la vie. La vraie vie. Parce que concrètement, filmer tout un concert, partager directement la photo que tu viens de prendre en vacances, répondre immédiatement à ton ami alors que tu es en cours… ça peut attendre.
Pour conclure, la technologie évolue et nous évoluons avec elle, que ça soit dans nos méthodes d’enseignement, dans nos outils, dans notre langage, etc. Ce qu’il faut garder en tête c’est que les réseaux n’apportent rien de concret dans la vie, ils ne doivent ni influencer votre bonheur ni influencer votre santé mentale et physique. Sur ce, à vous de voir si vous voulez la télécharger ou non. Mais gardez en tête que : « C’est mieux d’avoir 100 personnes qui vous aiment énormément plutôt qu’un million de personnes qui vous aiment un peu de loin ».
Le jeudi 14 décembre 2017 aux États-Unis, la commission fédérale des communications (menée par Ajit Pai : ancien avocat général adjoint pour l’un des plus grands fournisseurs d’internet, Verizon) a décidé d’abolir les lois de la « neutralité de net ». Le panneau de cinq a voté (3-2) de renverser les lois installées lors de la tenure du président Obama, qui imposent des lignes directrices pour les compagnies d’internet américaines.
Les lois de la « neutralité du net » mises en place en 2014 imposent que tous les fournisseurs d’internet doivent traiter toute information sur ceci de la même façon. Sans ces règles, les fournisseurs d’internet peuvent contrôler la façon dont les gens utilisent l’internet en créant des « voies » rapides et lentes. Les fournisseurs peuvent facturer des sites d’internet et des compagnies pour que leurs informations ne soient pas mises dans la « voie » lente. Les consommateurs d’internet pourraient avoir à payer plus cher pour internet dépendamment des sites qu’ils visitent.
La plupart des Américains ne sont pas d’accord avec la décision du comité. Un sondage mené par l’université de Maryland démontre que 83% des Américains sont contre le changement des règles. Cependant, la commission fédérale des communications, ainsi que Ajit Pai sont allés de l'avant avec leur décision. Mignon Clyburn, un des commissionnaires qui a voté pour garder les lois de « neutralité du net », a dit: « Ce qui me rend le plus triste aujourd'hui, c'est que l'agence qui est censée protéger les gens les abandonne. »
La décision prise par le comité doit passer par plusieurs votes et autres étapes afin d’être officielle. La plupart de la population américaine espère que la décision sera renversée.
Les lois de la « neutralité du net » mises en place en 2014 imposent que tous les fournisseurs d’internet doivent traiter toute information sur ceci de la même façon. Sans ces règles, les fournisseurs d’internet peuvent contrôler la façon dont les gens utilisent l’internet en créant des « voies » rapides et lentes. Les fournisseurs peuvent facturer des sites d’internet et des compagnies pour que leurs informations ne soient pas mises dans la « voie » lente. Les consommateurs d’internet pourraient avoir à payer plus cher pour internet dépendamment des sites qu’ils visitent.
La plupart des Américains ne sont pas d’accord avec la décision du comité. Un sondage mené par l’université de Maryland démontre que 83% des Américains sont contre le changement des règles. Cependant, la commission fédérale des communications, ainsi que Ajit Pai sont allés de l'avant avec leur décision. Mignon Clyburn, un des commissionnaires qui a voté pour garder les lois de « neutralité du net », a dit: « Ce qui me rend le plus triste aujourd'hui, c'est que l'agence qui est censée protéger les gens les abandonne. »
La décision prise par le comité doit passer par plusieurs votes et autres étapes afin d’être officielle. La plupart de la population américaine espère que la décision sera renversée.
LA LÉGALISATION DU CANNABISColin Lafaury
Mai 2017 Lors des élections fédérales du Canada en 2015, une des grandes promesses électorales du candidat Justin Trudeau était la légalisation et la régulation du cannabis, pour l’usage récréatif ou médical. Le politicien a même avoué avoir déjà pris du cannabis cinq ou six fois pendant sa vie, un fait qu’il a partagé avec nous pendant sa campagne. |
Maintenant qu’il est devenu Premier Ministre, Trudeau et son gouvernement ont introduit la législation pour légaliser la marijuana pour les personnes ayant la majorité. Le Canada deviendra ainsi le premier pays du G7 et du monde à légaliser la drogue. C’est un évènement important pour les Canadiens qui aura probablement lieu le 1er juillet 2018.
Pour répondre aux questions posées à propos des détails spécifiques de la légalisation, le gouvernement fédéral a créé un détachement spécial pour le cannabis. Ils ont travaillé pour faire des recommandations au gouvernement avant l’introduction de la législation. Ils ont fait des recommandations au niveau de la production/distribution, de la consommation publique, du marketing, de l’imposition, et de la santé publique. Cette législation est similaire à celle qui a été mise en place pour l’alcool, avec certaines différences.
Ils ont publié un rapport détaillant le cadre pour la légalisation et la régulation du cannabis qui peut être lu sur le site web du gouvernement : https://goo.gl/tKmghn
La législation introduite en avril est basée sur ce rapport, et la légalisation officielle est prévue, nous l’avons dit, pour le 1er juillet 2018, comme on l’a dit plus tôt. Il reste dorénavant aux provinces à mettre en place leur propre cadre réglementaire en matière de distribution, de vente et de santé publique, ce qu’elles feront au même moment où le projet de loi sera débattu et examiné au Parlement.
En légalisant la marijuana, le gouvernement souhaite faire plusieurs choses : tout d'abord réglementer et contrôler la vente, la consommation et la production (contrôler la quantité du produit, magasins etc.) , ensuite éliminer le marché noir (et les crimes associés au marché du cannabis), puis limiter l’utilisation des mineurs par la réglementation, et enfin faciliter l’accès à ceux qui en bénéficient (cannabis médical…).
Alors que la plupart des décisions sont prises, et que la grande majorité des Canadiens sont en faveur d’une forme de légalisation du cannabis, il y aura toujours des questions à poser à propos des risques et des conséquences qu’apportera la légalisation : travailler ou conduire sous l’influence du cannabis devrait-il être permis ? Alors qu’une grande partie de la population est d’accord pour que ces actions (conduire et travailler) ne soient pas autorisées, il est impossible de tester quelqu’un pour l’utilisation du cannabis sans tests sanguins, qui ne sont pas toujours accessibles (surtout sur la route). Par conséquent, il est presque impossible d’arrêter ceux qui en ont consommé.
Un autre problème est la difficulté d’empêcher que le cannabis se retrouve dans les mains des mineurs. Ce sont des problèmes qui n’ont pas de solution facile. C’est alors aux Canadiens d’être responsables de leur consommation et de leur production de cannabis, et le devoir du gouvernement de communiquer à ces citoyens les risques reliés au cannabis, comme le danger de conduire sous l’influence, et les dangers à long terme associés à sa consommation par les mineurs.
Alors que les opinions sont différentes pour chacun d’entre nous, le cannabis sera sûrement légal en 2018. Mais même si la légalisation apporte beaucoup d’avantages, il est aussi important d’examiner les risques et les problèmes qu’elle peut comporter.
Pour répondre aux questions posées à propos des détails spécifiques de la légalisation, le gouvernement fédéral a créé un détachement spécial pour le cannabis. Ils ont travaillé pour faire des recommandations au gouvernement avant l’introduction de la législation. Ils ont fait des recommandations au niveau de la production/distribution, de la consommation publique, du marketing, de l’imposition, et de la santé publique. Cette législation est similaire à celle qui a été mise en place pour l’alcool, avec certaines différences.
Ils ont publié un rapport détaillant le cadre pour la légalisation et la régulation du cannabis qui peut être lu sur le site web du gouvernement : https://goo.gl/tKmghn
La législation introduite en avril est basée sur ce rapport, et la légalisation officielle est prévue, nous l’avons dit, pour le 1er juillet 2018, comme on l’a dit plus tôt. Il reste dorénavant aux provinces à mettre en place leur propre cadre réglementaire en matière de distribution, de vente et de santé publique, ce qu’elles feront au même moment où le projet de loi sera débattu et examiné au Parlement.
En légalisant la marijuana, le gouvernement souhaite faire plusieurs choses : tout d'abord réglementer et contrôler la vente, la consommation et la production (contrôler la quantité du produit, magasins etc.) , ensuite éliminer le marché noir (et les crimes associés au marché du cannabis), puis limiter l’utilisation des mineurs par la réglementation, et enfin faciliter l’accès à ceux qui en bénéficient (cannabis médical…).
Alors que la plupart des décisions sont prises, et que la grande majorité des Canadiens sont en faveur d’une forme de légalisation du cannabis, il y aura toujours des questions à poser à propos des risques et des conséquences qu’apportera la légalisation : travailler ou conduire sous l’influence du cannabis devrait-il être permis ? Alors qu’une grande partie de la population est d’accord pour que ces actions (conduire et travailler) ne soient pas autorisées, il est impossible de tester quelqu’un pour l’utilisation du cannabis sans tests sanguins, qui ne sont pas toujours accessibles (surtout sur la route). Par conséquent, il est presque impossible d’arrêter ceux qui en ont consommé.
Un autre problème est la difficulté d’empêcher que le cannabis se retrouve dans les mains des mineurs. Ce sont des problèmes qui n’ont pas de solution facile. C’est alors aux Canadiens d’être responsables de leur consommation et de leur production de cannabis, et le devoir du gouvernement de communiquer à ces citoyens les risques reliés au cannabis, comme le danger de conduire sous l’influence, et les dangers à long terme associés à sa consommation par les mineurs.
Alors que les opinions sont différentes pour chacun d’entre nous, le cannabis sera sûrement légal en 2018. Mais même si la légalisation apporte beaucoup d’avantages, il est aussi important d’examiner les risques et les problèmes qu’elle peut comporter.
Le retour à l’étalon-or aux États-Unis a été un débat controversé depuis son abolition en 1933 pour combattre les effets de la Grande Dépression et puis sa suppression définitive en 1971 par le président Richard Nixon. De nombreux politiciens et investisseurs ont depuis lors appelé à son retour comme solution pour une forte et stable économie. Le sujet a été soulevé lors des élections présidentielles américaines de 2016 par deux candidats, Donald Trump et Ted Cruz, qui ont présenté un argument expliquant que l’économie américaine en bénéficierait énormément. Donc la question que je me pose est la suivante : Est-ce que le retour à l’étalon-or est la solution pour l’économie américaine ?
PourLa réadmission de l’étalon-or est la clé pour la stabilité et la croissance économiques. L’histoire démontre que l’économie a obtenu de meilleurs résultats avec le régime de l’étalon d’or qu’avec la monnaie fiduciaire.
Depuis 1971, c’est le dollar américain qui est la monnaie fiduciaire sur laquelle s’appuie le gouvernement, et non l’étalon d’or. Sous le régime de l’étalon-or (1880-1913), l’inflation moyenne a été de 1,6% par année, mais après que Nixon a aboli la loi de l’étalon-or en 1971, l’inflation s’est élevée à 13,3% en 1979[1]. Malheureusement, à cause de la monnaie fiduciaire, le gouvernement a le pouvoir d’imprimer un nombre illimité de billets, ce qui peut causer une période d’inflation considérable, réduisant la valeur du dollar américain et la croissance de l’économie. Une étude comparant l’inflation pendant l’étalon-or et avec la monnaie fiduciaire démontre que le taux annuel d’inflation était de 1,75% comparé à 9,17% sans l’étalon-or[2]. L’étalon-or impose des restrictions sur le pouvoir du gouvernement en réduisant sa capacité à imprimer de l’argent : le gouvernement ne peut pas en imprimer sauf si le même montant d’or est présent afin de garantir la transaction. Sous le système de la monnaie fiduciaire actuel, les États-Unis ont connu un des plus grands déficits commerciaux (378,6 milliards de dollars) en 2009[3]. En plus, sous l’étalon-or, le défit commercial américain serait réduit considérablement parce que la population américaine serait en mesure d’acheter les produits importés sans avoir à s’inquiéter de faire baisser l’économie américaine. L’étalon-or est la meilleure résolution pour atteindre une économie stable et pour le futur des États-Unis. [1] Michael D. Bordo et al., "Gold, Fiat Money and Price Stability" , www.research.stlouisfed.org, Mai 2007 [2] US Department of Labor Bureau of Labor Statistics, "Consumer Price Index: All Urban Consumers“, ftp.bls.gov, 14 Dec. , 2012 [3] Economic Policy Institute, http://www.epi.org/publication/international_picture_20100211/, 11 Feb. , 2010 |
ContreSi les États-Unis ont décidé d’abolir l’étalon-or, c’est pour une bonne raison. Si les États-Unis décident de rétablir l’étalon-or, cela causera une instabilité économique à cause des grandes fluctuations en termes de valeur de l’or.
Il existe trop de facteurs qui peuvent modifier considérablement la valeur de l’or, à commencer par la valeur du dollar américain (si la valeur du dollar est élevée, la valeur de l’or chutera). La valeur est également dépendante de la disponibilité de l’or (les deux sources primaires de l’or aux États-Unis : les mines d’or et la Reserve Fédérale[1]), des coûts de production et de la banque centrale américaine. Il serait extrêmement difficile de revenir à l’étalon-or à cause de l’augmentation de la rareté de l’or qui endommagera l’économie américaine. Ce n’est pas la réadmission de l’étalon-or qui permettra de maintenir l’inflation, mais un système de monnaie fiduciaire bien géré. Une étude par la commission de l’or américaine pour le gouvernement a expliqué qu’un retour à l’étalon-or n’est pas une solution à long terme[2] mais une solution temporaire contre le problème de l’inflation. Il y a déjà des exemples qui montrent que la solution à long terme est un système de monnaie fiduciaire bien géré. Quand la présidente de la Reserve Fédérale a instauré des politiques pour améliorer le système[3], l’inflation a énormément chuté, passant de 13,5 % (1980) à 3,2 % (1983)[4]. L’étalon-or est une solution qui, en théorie, peut fonctionner, mais ce n’est pas la solution qui garantira une économie forte et stable. Le gouvernement des États-Unis doit apporter des modifications aux politiques sur la monnaie fiduciaire pour limiter la capacité d’imprimer un nombre illimité de billets et réduire le risque d’une période d’inflation énorme. [1] Rapport d’étape de gouvernement américain sur la réserve d’or : https://www.fiscal.treasury.gov/fsreports/rpt/goldRpt/current_report.htm, 31 Mars 2017 [2] Donald T. Regan, et al., "Report to the Congress of the Commission on the Role of Gold in the Domestic and International Monetary Systems" , 31 Mars, 1982 [3] Donald T. Regan, et al., "Report to the Congress of the Commission on the Role of Gold in the Domestic and International Monetary Systems" , 31 Mars, 1982 [4] US Department of Labor Bureau of Labor Statistics, "Consumer Price Index: All Urban Consumers" , ftp.bls.gov, Dec. 14, 2012 |