Une célébration de films à la fois étonnante et impressionnante
Yasmine Hadid
Fév/Mars 2019
Fév/Mars 2019
Quand il s’agit de cinéma, les Oscars ont toujours offert l’occasion d’apprendre de l’histoire. En effet, les Academy Awards (qui sont des récompenses cinématographiques américaines) ont toujours permis, depuis 1929, aux téléspectateurs de se faire une idée de l’évolution de la culture du cinéma au fil des décennies, tout en lisant la liste de gagnants.
Nous (et l'Académie d'ailleurs) ignorions que « personne » n'était précisément l'hôte de cette institution hollywoodienne en difficulté. Quelques moments notables et étonnantes : la poignée de trophées de Roma (film mexicain produit par Netflix), les récompenses attribuées aux femmes derrière les costumes et décors extraordinaires de Black Panther (un film de superhéro), la victoire de la meilleure actrice Olivia Colman et le triomphe du meilleur acteur Rami Malek, pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur vedette du groupe Queen.
Pourtant, sans un animateur désigné pour ralentir les choses avec des sketches dignes de gémissements et des segments de participation stupides, la télédiffusion se sentait même assez percutante pour compenser le goût du succès ou du manque de l’académie dans les films.
La performance éthérée de « Shallow » de Lady Gaga et Bradley Cooper était un fait saillant, et n’a fait que rappeler la polyvalence de la chanteuse, devenue actrice. Mais c’est la composition inspirée des présentateurs qui a rendu la cérémonie si captivante. Maya Rudolph, Tina Fey et Amy Poehler ont été le trio idéal pour ouvrir les Oscars en les faisant griller, sur les talons du groupe Queen, qui a interprété quelques-unes de leurs chansons les plus célèbres.
Un moment qui m’a mis le sourire aux lèvres est la victoire de Spike Lee, un réalisateur très respecté du cinéma américain ; il a remporté un Oscar pour le meilleur scénario adapté. Le film en question, BlacKkKlansman, a d’ailleurs démontré la capacité du réalisateur à présenter des thèmes importants reliés au racisme, peu importe l’époque.
Quelques présenteurs qui m’ont impressionné sont Michael B. Jordan, Tessa Thompson, Chadwick Boseman, Jason Momoa, John Mulaney et Emilia Clarke. En effet, ils n’ont pas perdu de temps avec une réplique programmée raide et sans fin.
En ce qui concerne les meilleurs looks sur le tapis rouge, j’ai absolument adoré ce qu’ont porté Lady Gaga (qui a, d’ailleurs, gagné un Oscar pour la « Meilleure chanson ») et Billy Porter, un acteur connu pour ses nombreux rôles de télévision.
Nous (et l'Académie d'ailleurs) ignorions que « personne » n'était précisément l'hôte de cette institution hollywoodienne en difficulté. Quelques moments notables et étonnantes : la poignée de trophées de Roma (film mexicain produit par Netflix), les récompenses attribuées aux femmes derrière les costumes et décors extraordinaires de Black Panther (un film de superhéro), la victoire de la meilleure actrice Olivia Colman et le triomphe du meilleur acteur Rami Malek, pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur vedette du groupe Queen.
Pourtant, sans un animateur désigné pour ralentir les choses avec des sketches dignes de gémissements et des segments de participation stupides, la télédiffusion se sentait même assez percutante pour compenser le goût du succès ou du manque de l’académie dans les films.
La performance éthérée de « Shallow » de Lady Gaga et Bradley Cooper était un fait saillant, et n’a fait que rappeler la polyvalence de la chanteuse, devenue actrice. Mais c’est la composition inspirée des présentateurs qui a rendu la cérémonie si captivante. Maya Rudolph, Tina Fey et Amy Poehler ont été le trio idéal pour ouvrir les Oscars en les faisant griller, sur les talons du groupe Queen, qui a interprété quelques-unes de leurs chansons les plus célèbres.
Un moment qui m’a mis le sourire aux lèvres est la victoire de Spike Lee, un réalisateur très respecté du cinéma américain ; il a remporté un Oscar pour le meilleur scénario adapté. Le film en question, BlacKkKlansman, a d’ailleurs démontré la capacité du réalisateur à présenter des thèmes importants reliés au racisme, peu importe l’époque.
Quelques présenteurs qui m’ont impressionné sont Michael B. Jordan, Tessa Thompson, Chadwick Boseman, Jason Momoa, John Mulaney et Emilia Clarke. En effet, ils n’ont pas perdu de temps avec une réplique programmée raide et sans fin.
En ce qui concerne les meilleurs looks sur le tapis rouge, j’ai absolument adoré ce qu’ont porté Lady Gaga (qui a, d’ailleurs, gagné un Oscar pour la « Meilleure chanson ») et Billy Porter, un acteur connu pour ses nombreux rôles de télévision.
Bref, j’avais des doutes quant à l’absence d’un maître de cérémonie aux Oscars ; selon moi, toute bonne cérémonie ou évènement devrait avoir un animateur. Au contraire, l’atmosphère cette année était beaucoup plus relaxe, plus sereine et plus positive et il n’y avait aucun moment de malaise, chose qui arrivait régulièrement aux Oscars. En fin de compte, je pense que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences devrait laisser tomber les maîtres de cérémonie, pour de bon.